On suit la lente descente dans la folie d'un vétéran de la guerre du Vietnam devenu chauffeur de taxi (suite à ses insomnies).
Au fil de ses interactions avec les femmes (petite vibe d'incel mais bon c'était une autre époque ...), et du dégoût face au chienlit de la ville (lire : les noirs et les prostitués) Travis s'isole de la société, et fuit en avant dans la violence comme moyen de reprendre contrôle de sa vie. Une violence sans véritable but idéologique, incapable de faire la différence entre un meurtre "noble" et un meurtre vil. Le rythme du film est plutôt lent mais les nombreux plans de Travis qui erre dans la ville ne lassent jamais.
Malgré une scène d'assaut finale réussie et très graphique, la fin du film trop lumineuse m'a laissé sur une note un peu mitigée. J'aurais personnellement apprécié un peu plus de folie et une fin plus cohérente mais c'est assurément un très bon film pour les amateurs de films noirs.