One of these days...

Pour rendre hommage à Taylor Hawkins, il fallait un concert-hommage qui soit grand, très grand. Les Foo Fighters n'ont pas fait les choses à moitié en réunissant des artistes prestigieux que Taylor adorait pour donner près de six heures de concert.

Il y a eu pas mal de choses surprenantes au programme. D'abord, les fils et filles de : Wolfgang Van Halen, Rufus Taylor, Violet Grohl et Shane Hawkins sont de la partie. Ils sont tous très talentueux et c'était un bonheur de voir le monde du Rock être, le temps de quelques heures, une grande famille. Parmi les bonnes surprises on a aussi Sam Ryder qui chante vraiment très bien, Nandi Bushell qui joue de la batterie sur un morceau, et même Ke$ha qui est très à l'aise dans un registre Rock.

Et je pense que ce sont ces passages que je retiendrai le plus de ce concert. C'est un sacré bonus de découvrir de jeunes talents ou d'être surpris par une artiste qui n'était plus sur la scène médiatique depuis un moment à tout ce concentré de légendes qui ont livré également de belles performances : Queen, Paul McCartney, Nile Rodgers, Brian Johnson et Lars Ulrich (pas si catastrophique que ce que je craignais), et j'en oublie évidemment beaucoup.

Mais en termes d'émotions, le concert monte de quelques crans lorsque les Foo Fighters clôturent cette longue soirée. Dave Grohl ne peut retenir quelques larmes, le public chante vraiment très fort et on sent ce plaisir cathartique que le groupe a à se produire enfin sur scène après cette perte tragique qui les a anéanti il y a quelques mois. C'est aussi le set où on va être le plus confronté à des plans sur quelqu'un dans le public avec une larme sur la joue, et ouais ça devait être sacrément émouvant de voir ça en vrai, parce que devant un écran c'est déjà très fort.