Bof bof.
L'intrigue est un peu bizarre. Quelque part c'est chouette, parce que les événements sont presque surréalistes ou tout simplement que ça s'enchaîne de manière moins cadenassée. En même temps il ne se passe pas grand chose. Le match de tennis, par exemple, n'est pas très palpitant, l'auteur ne va pas assez loin. Le côté symbolique est un peu lourd par moment. Qu'on le comprenne ou pas. Surtout que l'auteur mise plus là-dessus que sur l'action.
Ce que j'ai interprété : le père est impuissant et comble son impuissance par un sens de la compétition malsain : il excelle en tout sauf... en sexe ! Peut-être même que son fils n'était pas son fils, d'où le fait qu'il ait été si dur avec lui. Je trouve la comptine chantée assez cruelle dans le sens où la mère n'hésite pas à rabaisser son mari sur son incapacité à faire l'amour.
La mise en scène : c'est joli. La photographie aurait pu être plus soignée, je pense, mais les décors sont beaux, les personnages bien mis en place. Le découpage fonctionne assez bien. Le montage renforce le côté lent de l'intrigue, hélas, et n'incite pas assez à la contemplation. Les acteurs font bien le boulot. L'actrice principale a un très joli cul ! Le vieux me fait penser à Kevin Spaceay ! Le jeune me fait penser à Jake Gyllenhal.
Bref, décevant.