Barbie Princesse Kromimi.
Y'en a marre de toutes ses adaptations Hollywoodiennes de blockbusters du jeu-vidéo. Laissons donc les studios instigateurs reprendre les rennes et nous faire de bons films comme Resident Evil Degeneration... Ah non... C'était pas du tout bon ça. Bon, alors laissons Namco/Bandai chapeauter son Tekken, et voir ce que ça donne... Hélas même constat, c'est franchement pas au top. Pourtant tout commençait bien avec un joli fight entre Nina et Anna au milieu d'une explosion titanesque, mais malheureusement c'est à peu près tout ce que l'on aura à se mettre sous la dent pendant la première heure.
Ling, notre jeune apprentie espionne est envoyée dans un collège pour surveiller un beau jeune-homme immortel qui n'arrête pas de sauter du toit du bahut pour se suicider (bonjour la débilité, et en plus de ça il tombe des fois sur des gens, chapeau l'artiste). Se liant d'amitié avec Alisa, une collégienne, nos deux demoiselles passeront leur temps à discuter, encore et toujours, caméra à hauteur de poitrine ou du bas du dos, sans cesse accompagnées d'un panda (les pandas sont autorisés dans les collèges Japonais, vous ne le saviez pas ?), et le tout s'enlise dans quelque chose d'aussi cul-cul qu'un épisode de Barbie, ça fait envie avouez-le... Finalement il faudra attendre la dernière demi-heure pour une rencontre de la famille Mishima et qu'enfin ça tape. Mais comme la production avait pour but de nous servir une histoire sans queue ni tête, elle a décidé de faire à peu près pareil avec ses combats, si bien que l'on se demande qui tape qui dans cet imbroglio visuel. Dommage car en dehors de cela la modélisation et l'animation des personnages était très satisfaisante.
Bref, Tekken Blood Vengeance réussit à être plus mauvais que l'adaptation cinématographique, ce qui relève du tour de force. Bon, il faut bien avouer que ce dernier gagnait des galons grâce à son côté nanar, mais au moins il divertissait, ce que ne fait absolument pas ce Blood Vengeance. On se demande quel était le public visé, car nous proposer deux collégiennes en tant que protagonistes était soit fait pour attirer les demoiselles, soit les vieux pervers. C'est d'ailleurs le premier groupe qui sera davantage satisfait, tant le récit s'embourbe dans le kromimi idiot et totalement dénué de sens, avec des larmes qui raniment la jeune fille robot HS, ou encore un panda qui regarde la télé et joue avec les enfants.
Pour conclure, si vous espériez assister à un tournoi bestial, il n'y en aura pas, et vous aurez encore une fois l'impression de vous être fait enfler par une bande-annonce qui en promettant beaucoup. Les étrangers au jeu-vidéo se demanderont quel en était le but, se battre ou discuter ? Quoiqu'il en soit ils rigoleront, ou alors feront autre chose en même temps, comme des mots croisés, se couper les ongles des pieds, se mettre des boulettes de pain dans les trous de nez, ou tout simplement dormir.
Mention spéciale pour Lee, le prof d'informatique qui se la raconte comme pas possible, et sort des répliques hilarantes à une classe vide ou à des personnages qui ne l'écoutent pas, mais heureusement, nous on l'écoutait.