13h35: quelques minutes seulement avant le début de la projection, PFloyd, Noménale et moi nous retrouvons devant le ciné. Je suis presqu'en retard, on dirait mon père. Ambiance légère, quelques calembours, la séance s'annonce détendue. J'ai faim.

13h50: après une émouvante performance de Joey Starr, ou encore une Virginie Ledoyen qu'on aurait tendance à qualifier de "Virginie La Doyenne" tant elle semble ne pas avoir été épargnée par les années, les bandes-annonces se terminent et le film démarre. Je suis médisant, on dirait mon père. J'ai faim.

15h50: la lumière revient déjà et le film est terminé, je n'réveille pas mes voisins, nous ressortons du ciné...échanges rapides sur le film, nous avons bien aimé tous les trois, et avons aussi trouvé quelques défauts, à peu près les mêmes. Histoire touchante, acteurs bons, musique sympa, thèmes souvent traités avec finesse, mais pas toujours. Je suis critique, on dirait mon père. J'ai faim.

16h10: un thé pour Noménale, un ballon pour notre poiv...pote PFloyd. Nouveaux échanges, cinéma, jeux vidéo, météo, senscritique (c’est vrai, il est sino-tourangeau ?), "the-wall-c'est-de-la-balle-mais-non-mais-si". Je suis têtu, on dirait mon père. C'est super, mais j'ai faim.

18h50: attente de l'ouverture d'une pizzeria...devant ladite pizzeria. Quels crevards ! Si on avait su que ça ouvrirait à une heure de repas normale, on aurait repris un truc à boire dans le bar plutôt que d’être plantés là, dehors. Mais pour un mois de janvier, on n'a pas à se plaindre question climat. Je suis radin, on dirait mon père. J'ai très faim.

20h30: la pizza était plutôt bonne. Avec PFloyd on a choisi la même, mais la mienne était plus cuite, j'ai galéré. Noménale a opté pour un carpaccio. Puis elle a voulu essayer la crème brûlée à la pistache, surprenant. Ce dessert me tentait moi aussi. Pas étonnant de ma part en revanche, il parait que je le choisis systématiquement à partir du moment où il est présent sur la carte. Je suis pas aventureux, on dirait mon père. On quitte le restaurant et chacun reprend la route de son chez soi. J'arrive à la maison...j'ai faim.

Cette faible autonomie aussi, je la tiens de mon paternel. Décidément, tel père, tel fils.
Gothic
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le 20 janv. 2014

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Gothic

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