Je ne suis d'ordinaire pas très attirée par les documentaires. Pourtant sources de connaissances, ils sont souvent accompagnés d'une voix grave, lente et lancinante qui me décourage. Le Festival Hanabi était l'occasion de se lancer un défi : aller voir un documentaire au cinéma. S'il n'avait pas été japonais, je n'aurais probablement pas tenté l'expérience (honte à moi, haha). J'appréhendais le visionnage de Tenzo, que j'imaginais extrêmement contemplatif.
On suit ce moine qui, après quelques années dans un temple, décide de mettre en pratique ce qu'il a appris dans sa vie au quotidien. C'est un parcours initiatique pour le spectateur qui est amené à réfléchir sur les problématiques abordées. Même s'il faut avouer que le scénario n'est pas très recherché... au final, le film ne manquait pas d'intérêt, et son aspect romancé nous fait presque oublier l'aspect documentaire. Ce qui m'a le plus surpris c'est de ne pas m'endormir devant un documentaire.
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