Le spectacle est divertissant, quoique les deux heures sont un peu longues. Les prouesses visuelles du progrès technologique sont assez fascinantes. La franchise bénéficie d'un bon coup de neuf, les effets spéciaux sont convaincants et le rythme est entrainant.
De la saga il ne reste que l'inoxydable Schwarzy. La mécanique du taiseux cynique, mais attachant, fonctionne plus que jamais. Il est le seul rescapé de ce reboot brutal. Tous les autres personnages, et leurs sont histoires, sont ré-interprétés, voir massacrés. C'est amusant au départ, mais ça sonne franchement creux par la suite. Dire que James Cameron a vanté les mérites de ce film...
Les nouveaux interprètes sont franchement pas terribles. Emilia Clarke donne tout de même une belle vivacité à sa Sarah Connor, bien que très différente de celle de Linda Hamilton. Elle est l'atout charme traditionnel pour cet opus, et sa présence est lumineuse. Tout le casting masculin est antipathique (sauf Schwarzy bien-sûr) et porte le ramassis de clichés qui pourrissent le film.
Le scénario est une banale anticipation qui joue avec le temps. A l'image des deux précédents films de la saga, les protagonistes ne sont que de viles caricatures Le personnage de John Connor est devenu pathétique, déjà qu'avec Christian Bale...
Ce cinquième Terminator flirte avec les bas-fonds des précédents épisodes, mais retrouve quelque peu des atouts des premiers. Malgré sa futilité, le récit est plus élaboré que "Le soulèvement des machines" ou "Renaissance", mais ça c'était pas bien dur. On retrouve un peu de l'esprit des débuts de Terminator.
Pour les effets spéciaux la réalisation est efficace, du reste, on atteins un niveau d'amateurisme effarent. Les faux-raccords, incohérences et plans foireux sont aberrants.
En bref, d'un certain point de vu ce "Genisys" est mieux...mais obsolète.