Pour replonger dans la saga Terminator

En 2029, John Connor (interprété dans ce film par Jason Clarke), chef de la résistance humaine, mène la guerre contre les machines. En pleine offensive de Los Angeles, John a des craintes quant à l'avenir, quand des espions révèlent un nouveau plan de Skynet : John prévoit de l'attaquer sur deux fronts, le passé et l'avenir, ce qui fera finalement changer l'issue de cette guerre pour toujours.

Sur le point de gagner la guerre contre Skynet, John Connor envoie son fidèle lieutenant Kyle Reese (Jai Courtney) en 1984 pour tenter de sauver la vie de Sarah et assurer sa propre survie. Mais, lorsque Kyle est confronté à Sarah (Emilia Clarke), elle est déjà devenue une combattante aguerrie et fait équipe avec un Terminator du type T-800 (Arnold Schwarzenegger vieilli) qui l’a sauvée lorsqu’elle avait neuf ans. Tous les trois doivent affronter un terminator de type T-1000 (Lee Byung-hun).

Lors de son transfert de 2029 en 1984, Kyle Reese s’est vu adolescent (Bryant Prince) attendant avec impatience l’activation d’un jeu dénommé Genisys pour 2017. Alors que Sarah s’en tient à ses données qui lui indiquent d’intervenir en 1997 pour empêcher l’activation de Skynet et la guerre des machines qui s’en est suivie, Kyle, se fiant à sa vision, les fait intervenir en 2017. Ils sont alors confrontés à un ennemi auquel ils ne s’attendaient pas : John Connor, transformé par Skynet (Matt Smith, ex-Dr Who) en super-Terminator aux immenses pouvoir de type 3000 qui va tout faire pour les empêcher de détruire l’entreprise Cyberdine et sa dernière création, Genisys.

Mon opinion sur ce film

Je ne sais pas ce qu’ont pu comprendre à ce dernier opus de la saga Terminator, commencée par James Cameron voici 31 ans (eh oui !), les spectateurs qui n’auraient pas vu les précédents films. Personnellement, alors que, non seulement, je les ai vus et revus, et même décortiqués pour essayer de comprendre leurs ramifications complexes, je n'ai pas tout saisi bien que je ne sois pas tenté, dans l'immédiat, par un 2ème visionnage, non que le film soit mauvais (du moins je ne l'ai pas trouvé mauvais) mais parce que je suis, après une séance, à saturation d'images, de sons et de violence pour avoir besoin de laisser passer un peu de temps. Il est par contre vraisemblable que j'achèterai le DVD, lorsqu'il sortira, afin de le revoir tranquillement.

J'ai été un peu déçu par le changement complet de tout le casting car, à part Arnold Schwarzenegger que, décidément, je me surprends à trouver de plus en plus sympathique, j'ai trouvé le reste de la distribution particulièrement insipide :

• Emilia Clarke, transfuge de Game of Thrones, fait une bien pâle Sarah Connor;


• Jason Clarke (aucun lien de parenté avec la précédente), joue le rôle de John Connor. Il n'avait jamais auparavant marqué les esprits dans aucun des 28 films qu'il a tournés (et presque autant de séries télé). On est bien obligé de constater qu'il manque totalement de charisme si on le compare au Christian Bale de Terminator Renaissance.


• Le seul, à part Schwarzy à tirer son épingle du jeu est Jai Courtney (Kyle Reese), l'Eric de Divergente 1 et 2 et un nouveau venu, Bryant Prince, le jeune acteur qui joue le rôle de Reese enfant, que l'on voit hélas assez peu. On reconnaîtra aussi, même s'il s'agit d'un rôle secondaire, Matt Smith, connu pour avoir incarné l'un des avatars les plus réussis du Docteur dans la série Dr. Who.