Quand je termine un film, j'aime le rajouter à une petite liste sur SensCritique, ne fut-ce que celle qui m'indique en quelle année j'ai pu voir une oeuvre. Pour Terminator : Genisys, je constate avec stupeur qu'il figure parmi déjà une vieille liste alors qu'à la clôture de ce film, je pensais ne jamais l'avoir vu et tout me faisait l'effet d'une découverte.
En voyant l'année, je me souviens vaguement que c'était une oeuvre que je devais avoir vue en avion et je devais être tout simplement trop fatigué que pour m'en souvenir. Mais n'empêche, ce n'est jamais bon signe quand un film ne vous laisse strictement rien en mémoire.
Il faut dire que ce Genisys n'a rien d'extraordinaire. Le film souffle sur la vague de faire du neuf avec de l'ancien, histoire de titiller la nostalgie des fans. C'est sympa dans les trente premières minutes et puis le scénario essaie de jouer sur cette histoire de remonter le temps, mais plusieurs fois.
En gros, sur papier, ça peut être chouette mais ça se plante quand même pas mal en beauté, entre séquences d'action vues et revues qui n'apportent pas grand chose, un Schwarzie sympa dans son rôle mais qui mem semble quand même vieillissant et Emilia Clarke qui tente avec un succès relatif de reprendre le rôle de Sarah Connor.
Les effets spéciaux ne sont pas mauvais, mais bon, à un moment les reboot tout genre, il faut vraiment que cela cesse. C'est bien beau de titiller la nostalgie des fans, mais offrez-nous un spectacle qui en vaille la peine. Et qu'on arrête de croire que des effets spéciaux à tout bout de champ font un bon film. Ca n'est vraiment pas le cas.