Christian Bale est... John Connard
Un tâcheron à nom de hamburger se prend pour le fils issu de la conception il m'a enculé (oups...immaculée, pardon !) de Michael Bay et Jesus et nous dit qu'il va accorder la rédemption à la franchise Terminator, en demande d'absolution depuis un troisième opus blasphématoire.
Vous y croyez vous ?
Terminator :Salvation c'est un ensemble de mauvais choix venus gâcher le plaisir mort né du fan de la série. Un comble pour une renaissance annoncée dans le titre (en France du moins, aux US on parle de rédemption, puritanisme oblige). Avant de voir le jour sur nos écrans, ce "T4" était déjà damné et voué à brûler dans les flammes de l'enfer, qui comme lui est pavé de bonnes intentions motivées par de mauvais choix.
Engager Worthington pour incarner un cyborg servant de prototype de modèle d'infiltration pour les futurs T-800, tellement con qu'il est même pas capable de capter que peut être que si il voit en rouge, avec des chiffres et des courbes qui s'affichent de partout dans sa vision, c'est probablement PAS NORMAL ET QUE C'EST SANS DOUTE PARCE QUE C'EST UN ROBOT. (exemple volontairement non exhaustif)
PRETER LES TRAITS DE BONHAM CARTER A SKYNET ? Skynet c'est juste l'IA paranoïaque génocide consciente de sa propre existence qui planait comme une ombre menaçante sur les deux premier films, dont l'apparence, la forme, la manifestation et les actions étaient fantasmés par des centaines de milliers de fans CONTRAIREMENT A BONHAM CARTER.
Filer un budget de 200 millions de dollars avec un scénario de cours de récré au type responsable de deux des plus gros films de merde du début du 21ème siècle ayant vulgarisé et perverti le charme de la série dont ils étaient adaptés, et oser imaginer qu'il a tout compris et qu'il saura tirer parti du potentiel de l'univers post apocalyptique de Terminator.
Le résultat donne un actioner bâtard, à l'aspect aussi dépensier que fauché, vidé de toute substance et d'enjeu, criblé de fanservice et de citations usées jusqu'à la substantive moelle et dont le montage flirte avec le grossièrement fainéant, si ce n'est tout simplement le volontairement négligeant (le passage avec la pilote de chasse et Worthington sous la pluie qui contient sans doute l'ellipse (en terme de montage) LA PLUS GROSSIERE DE TOUS LES TEMPS).
Faire jouer John Connor par Christian Bale, acteur dont la chaleur humaine et le manichéisme de jeu le rapproche plus de la machine que de l'homme ; et en faire un greffé du cœur, pour au passage nous coller une illustration grossière de ce qui différencie l'homme de la machine : un cœur qui bât.
Voilà comment chier en beauté sur l'une des réussites de T2 ; à savoir la sympathie insufflée au terminator, robot meurtrier implacable, pourtant la meilleure figure paternelle qu'aie connu John Connor.
Rajoutez à cela des « robots-terminator » (sic), des « aero-star » (sic), un placement de produit Sony (dans un futur post apocalyptique dévasté...WHAT-THE-FUCK?????) et une gamine sourde et muette détecteur de robots à la con, un Kyle Reese sorti d'un épisode de Smallville, un travail d'ambiance et des décors pitoyables à mille lieues du futur désolé et mélancolique décrit par le Reese du premier film. Rajoutez à cela une B.O qui n'est plus que l'ombre du travail de Fiedel, une parodie même.
Rajoutez le ridicule de Ironside, celui des personnages pour lesquels le mot stéréotypé a dû être inventé, les incohérences (l'usine Skynet avec ses beaux couloirs high tech, sa salle d'opération et ses claviers et écrans tactiles ça sert à quoi si aucune personne physique ne les arpente ?), et une fin ouverte aussi insultante que vaine puisque la franchise Terminator est d'ailleurs encore à l'heure actuelle perdue au milieu d'une bataille des droits à rallonge et sans issue.
Il serait peut être temps d'en terminer avec ça aussi.