Hormis deux ou trois exceptions presque toutes venus de Luc Besson, la science-fiction est un des parents pauvres du cinéma français et ce Terminus en est une fois de plus la preuve. Ce film s'inspire probablement du succès de la trilogie Mad Max pour voir le jour en 1987, et surtout le premier car l'action ne se déroule pas dans un monde post-apocalyptique mais plutôt dans une dystopie fantaisiste au diverses influences. Les décors baroques s'inscrivent dans une esthétique rétrofuturiste ou l'on ressent les références au style de Terry Gilliam (Bandits, bandits et Brazil) et même Cronenberg ou le genre steampunk sur certains détails. Mais faut être clair, ce film est un gros nanar malgré les titres et les noms précités car il n'y a aucun rythme, aucune séquences brillamment filmées et même le sujet de départ est complètement oublié au bout d'à peine quelques minutes (c'était censé nous raconter une compétition violente de course de camions). Les dialogues sont lamentables tout comme leurs interprétations par un casting étonnant avec Johnny Hallyday, Karen Allen et Jürgen Prochnow, très rapidement l'ennui apparaît et ne s'en va plus puis les scènes d'actions sont extrêmement rares et ratées. Au final, il s'agit juste d'une curiosité à découvrir pour les amateurs du genre.