Une douceur. Une sucrerie.
Un film de braquage (qui a réellement eu lieu, un des nombreux braquages du siècle, commis ici par une bande de bras cassés) mis en scène par Friedkin coincé avec "le convoi de la peur" entre "L’exorciste" et "Cuising", réunissant Peter Boyle, Warren Oates (tout simplement prodigieux le temps d’une scène magistrale), Paul Sorvino et le couple reconstitué d’une femme sous influence: Peter Falk et Gena Rowlands.
Détail piquant: la Brinks, protégée par ADT sont des entreprises qui se sont tellement bien remise de ce casse étourdissant, qu’elles officient toujours 65 ans après (et pas plus loin que dans l’entreprise dans laquelle je bosse, par exemple).
Une enfilade de dialogues délicieux, comme "j’ai passé une semaine de folie ici, une nuit" ou l’éternelle "je ne lui pisserai même pas sur la gueule si elle était en feu".
Dernier fun fact savoureux: une ou deux bobines furent dérobées à la fin du tournage, et une rançon fut demandée (600 000 dollars tout de même). Friedkin pria les ravisseurs de garder la pellicule, de récupérer un projecteur et d’apprécier les scènes, et monta le film sans jamais récupérer le matériel volé.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes "All you need for a movie is a gun and a girl" Jean-Luc Godard, C'est dans les bras d'une prostituée, après une courte tisane, qu'à Tain-l'Hermitage, rue de Bitche, périt papé Ticiène. Vous ne pûtes rien y faire., - Je suis bête à manger du foin, je n'ai aucun sens artistique et je ne sais pas quoi faire dans la vie. - Traducteur de titres, ça vous dit ? Ça paye en dollars., N'importe quel film peut comporter sa scène rasoir et Tourner comme un lion en cage, d'escalier