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Body to body
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Le film agit cruellement comme le plus grand des débats philosophiques portant sur la volonté humaine, souvent défaillante, face à - et de plein fouet - nos instincts.
Le premier tetsuo, dont je suis un inconditionnel, était bien plus nihiliste que ce deuxième opus. Toute trahison traumatique à la conscience parfait l'individu dans son historicité, il n'y a vraisemblablement dans le message de Tsukamoto que la pourriture, la surhumanité et l'antidote de la pourriture qui ont droit de regard sur le monde. Qui ne pourrit pas prend le caractère du fer. Bref, l'inhumanité triomphe car elle se décharge des basses émotions, incompétentes pour sillonner le monde métaphysique.
La différence entre les deux épisodes se situe sur la base traumatique l'une matérielle, l'autre plus due à l'enfance. Cet opus a néanmoins le mérite d'être plus bavarde sur les notions qu'elle dévisage.
Le premier tetsuo, dont je suis un inconditionnel, était bien plus nihiliste que ce deuxième opus. Toute trahison traumatique à la conscience parfait l'individu dans son historicité, il n'y a vraisemblablement dans le message de Tsukamoto que la pourriture, la surhumanité et l'antidote de la pourriture qui ont droit de regard sur le monde. Qui ne pourrit pas prend le caractère du fer. Bref, l'inhumanité triomphe car elle se décharge des basses émotions, incompétentes pour sillonner le monde métaphysique.
La différence entre les deux épisodes se situe sur la base traumatique l'une matérielle, l'autre plus due à l'enfance. Cet opus a néanmoins le mérite d'être plus bavarde sur les notions qu'elle dévisage.
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le 3 nov. 2012
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