Je suis ton père

Les histoires dans les westerns sont toujours plus ou moins les mêmes. Celle-ci ne déroge pas à la règle, il s'agit d'une histoire de vengeance. Un enfant a vu se faire assassiner son père sous ses yeux, une fois devenu un homme grand et fort, il va partir sur les traces du meurtrier de papa. Si le récit n'est pas des plus original, le réalisateur Ferdinando Baldiqui à qui l'on doit les westerns Blindman et Trinita, prépare ton cercueil fait du bon boulot. Et si le fond de son histoire n'est pas très épais il sait donner suffisamment d'élan pour garder constamment l’intérêt du spectateur. On est clairement dans une série B, les coups de feu et les coups de poing ont presque un timing déterminé, toutes les 5 minutes il faut qu'il y ait des tirs ou de la bagarre. C'est même trop tellement les deux choses sont présentes à l'écran, d'autant que les raisons de ce déclenchement de violence ne sont pas toujours justifiées. Elles semblent bien futiles certaines fois. Le reste est presque brodé autour de ces deux éléments, car ça ne va pas chercher bien loin. Ça n’empêche pas au film de rester efficace et de donner un western suffisamment bon et appréciable.