Massacre à la Tronçonneuse, c'est le film culte qu'on aurait dû laisser dormir. Vraiment.
Devenu une licence avec de nombreuses suites (pas forcément mauvaises, d'ailleurs), lorsque tomba la mode du Remake, Leatherface eu droit à une adaptation des plus moyennes fautes à un réalisateur passant à côté de son propos (l'épouvante) pour nous servir une boucherie aseptisées (comme quoi, les opposés s'attirent).
Par la suite vint la mode du Prequel (dans laquelle nous sommes encore en 2013) et un "Massacre à la Tronçonneuse: Le Commencement" presque moyen mais tout de même mauvais et avec le même soucis que son aîné.
Ici, le pari est risqué: oublier tous les autres films que l'original de Tobe Hooper et en faire une suite directe.
Si l'ouverture du film avec des plans de l'œuvre d'origine peuvent faire mouche pour beaucoup de monde, l'amateur de Leatherface sait qu'un artifice aussi grossier ne garantit pas que le film sera bon.
Sans spoiler quoique ce soit, on se retrouve dans un film qui commence par une fusillade pour, des années plus tard, nous présenter le groupe d'adolescent demeurés classiques des films d'horreurs qui ne visent pas un public plus passionné.
Sans déconner, pourriez-vous m'expliquer pourquoi ils se sont sentis obligés, une fois encore, de nous foutre des gamines avec des shorts ras-la-chatte et des tombeurs de nanas aussi intelligents que des singes en rut ?!
Sans surprise, vous aurez aussi le droit à la connasse qui a les seins qui dépassent de partout, une gueule d'aspirateur, deux mots de vocabulaire dont: "ooooooh" et "sex".
Ça tombe bien, outre la "cousine" de Leatherface (me faites pas chier, vous avez déjà lu le synopsis avant de venir lire cette critique de merde car ne pensez pas que je vais me donner la peine de la travailler pour cette immondice), les personnages secondaires ne sont là que pour une seule chose; se faire charcuter.
L'histoire est abracadabandesque et ne manquera sûrement pas d'hérisser les poils des quelques masochistes trentenaire qui tâcheront de tenir devant cette merde.
On a l'habitude de voir des films écrits avec la bite (Allez, histoire de balancer de l'huile sur le feu: Batman Dark Knight Rises / Prometheus) mais c'est quand même exceptionnellement rare de voir un film qui en devient totalement désagréable !