Il est très intéressant que ce film parle, finalement, de la lignée et de l'adoption, lui qui veut se faire passer pour le fils légitime de l'original de Tobe Hooper et n'est finalement qu'un rejeton bas de plafond et adopté, pour de mauvaises raisons d'ailleurs. Le film partait pas trop mal justement avec sa thématique du mal en héritage, que l'on soit d'un côté ou de l'autre du fusil (et du cocktail Molotov). Très Devil's Rejects. Presque.
Mais à faire visiter une fête foraine à Leatherface et à le considérer comme un bébé phoque qu'il faut sauver (il se fait bastonner sans même répliquer...), l'icône du film d'horreur est devenue, aujourd'hui, une tête de gondole bon marché et fréquentable, totalement dévoyée et vidée de son sens premier. En effet, il fait à peine peur à la foule et n'est même pas là pour faire le job. Ou si peu, à la fin, assortie de l'effet spécial le plus mal fait depuis un bail.
Aujourd'hui dénaturée, bradée, cette figure du mal n'est plus utilisée que comme un diable sortant de sa boîte, ne servant plus qu'à des jump scares moisis ou des gags pas drôles, comme la scène post générique.
Peu de choses à sauver de cette entreprise. Une seule même : les beaux yeux d'Alexandra Daddario... Et tout le reste, ce qui mérite bien un point de plus à ma note finale.