Weinstein Rangers
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Texas Rangers aimerait réinjecter dans le genre du western un sang neuf apporté par son jeune casting et par le geste même de proposer un western plus ou moins sérieux à une époque où le genre est tombé en désuétude, prétexte à des parodies comiques – Shanghai Noon, sorti l’année précédente – , mais n’accouche que d’un produit bâtard pris entre une tentation pour la grandiloquence des espaces et un goût pour la pochade entre apprentis cowboys. Ce qui fait défaut au long métrage, c’est un souffle héroïque construit à partir d’une base triviale ; car l’enjeu était bel et bien de faire renaître un genre dans une période marquée par la remise en question de l’héroïsme, et non de galvaniser son cadavre avec moult ficelles scénaristiques on ne peut plus éculées. Steve Miner est un habile metteur en scène qui sait composer des plans visuellement forts et aboutis, mais peine à les articuler dans un ensemble qui puisse les penser à l’échelle de la séquence et du film tout entier. De belles images en somme, pour une production illustrative et maladroite.
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Créée
le 12 juil. 2020
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