The Alphabet Killer (2008) promettait de belles choses et ce, malgré son statut de DTV. Au final, ce ne sera que déception à la vue de ce pseudo film d’horreur inspiré d’une histoire vraie, celle d’un serial killer qui violait et tuait des gamines.
Le film se veut hyper banal dans sa forme, on y découvre une série de meurtres, on y fait la rencontre de l’enquêtrice, sorte de profiler qui (stéréotype oblige) pète un câble à force de ne jamais mettre la main sur le meurtrier en plus de devoir supporter des visions de fantômes, après une tentative de suicide et une thérapie de groupe, bref, on assiste ici aux clichés classiques de l’enquêtrice incapable de mener à bien son enquête. L’histoire inintéressante (et soporifique) et sa qualité photo peu soignée ne nous motivent pas à entrer dans le vif du sujet.
Après l’avoir dirigé dans le premier volet de Détour mortel (2003), Rob Schmidt offre à nouveau son rôle titre à Eliza Dushku et comme avec son précédent film, il ne parvient toujours pas à convaincre, pire, il ennui désespérément et ce, jusqu’à la fin de son film.
(critique rédigée en 2009)
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