Purple Pain
Il existe de ces visionnages qui seront difficiles à oublier, des films qui te marquent le cerveau au fer rouge. Le plus souvent, on espère que ça soit des grands films mais parfois c'est dans...
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le 14 févr. 2016
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Chef d'oeuvre, jamais ce mot n'aura été aussi galvaudé qu'à notre époque, mais il faut quand même bien le dire lorsqu'on se trouve face à un film qui mérite cette appellation... Et ce n'est pas le cas ici. Enfin je sais pas trop, ça se discute.
Ce que je ne savais pas lorsque j'ai lancé le film c'était que TOUT le film était tourné sur fond vert, je pensais que c'était juste Bulk qui avait des effets spéciaux hideux, mais en fait non, faut bien comprendre que les personnages sont systématiquement incrustés dans des décors en 3D d'une laideur incommensurable même lorsqu'ils marchent juste dans la rue. Donc qu'est ce qui se passe lorsqu'ils tentent de marcher dans leurs "décors" ? Ils piétinent sur place.
Ici ils n'ont pas de voiture, c'est juste un calque sur l'image. On se retrouve donc avec un type qui filme depuis un hélicoptère qui pointe sa caméra vers le sol et et calque par dessus, ce qui fait qu'il filme le plancher de son hélico. Et ça c'est la moins grave de toutes les conneries du film. On se retrouve avec des humains plus grands que des voitures, des décors faits sous paint, ou issus d'un fond d'écran des années 90. Absolument abominable. J'ai eu l'impression non seulement de faire une attaque cérébrale, mais également de me retrouver dans le cerveau de quelqu'un qui en avait faite une. Faut imaginer qu'on des koalas numériques dans le film qui sortent de nulle part.
Alors je ne sais pas quel était le but de ce film... Si c'est censé être juste une parodie, parce qu'il n'y a pas réellement de gag, c'est juste drôle car c'est affligeant de nullité... Donc je dirai que c'est juste rien...
Mais du rien qui arrive à passer du Strauss, en hommage à Kubrick, du Wagner en hommage à Coppola, ainsi que du Beethoven... et même du Strauss père... on nage en plein délire...
Le film tente de se la jouer 2001 de l'espace, mais comment dire ? Waouh. C'est sans doute la pire insulte déguisée en hommage que l'on pouvait faire.
Bref il y a du génie là-dedans.
Heureusement que ça ne dure que une heure et quart...
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le 21 nov. 2015
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