Obsession pour les trous
"Le film de L. M. Kit Carson et Lawrence Schiller sur Dennis Hopper laisse une série de trous dans le cerveau : trous de balles, trous de sexes, trous de paysage et bien sûr trous de la caméra. Le...
le 14 mars 2016
1 j'aime
"Le film de L. M. Kit Carson et Lawrence Schiller sur Dennis Hopper laisse une série de trous dans le cerveau : trous de balles, trous de sexes, trous de paysage et bien sûr trous de la caméra. Le film se suspend parfois à ces trous. Tandis que le flux cinématographique s’arrête, nous plongeons dans la pensée par image d’Hopper. C’est une pensée qui ne cesse de transpercer le monde : avec un fusil, avec le sexe (dont le délirant sexe en bois de cervidé), avec une voiture, et surtout avec l’objectif perçant de la caméra. On verra Hopper, dans les pas d’Andy Warhol, affirmer qu’il ne lit jamais, que « regarder » est suffisant. À voir ce film nous nous demandons si la vision sans mot ne produit jamais qu’une obsession pour les trous."
Sébastien Barbion (Vigilambule)
(Les nuits des noctambules - Février 2016 | ©Rayon Vert Cinema)
Créée
le 14 mars 2016
Critique lue 249 fois
1 j'aime
D'autres avis sur The American Dreamer
"Le film de L. M. Kit Carson et Lawrence Schiller sur Dennis Hopper laisse une série de trous dans le cerveau : trous de balles, trous de sexes, trous de paysage et bien sûr trous de la caméra. Le...
le 14 mars 2016
1 j'aime
Durant la post-production de The last movie, Dennis Hopper accepte d'être filmé pour les besoins d'un documentaire, et ce qu'il en ressort est parfois abscon, parfois fascinant, mais ne laisse pas...
Par
le 29 oct. 2022
Du même critique
En plus de la rechercher tout au long du film en la posant comme seule mode de vie acceptable, Captain Fantastic ne fait au fond que reproduire la logique consumériste à laquelle la famille tente...
le 11 oct. 2016
10 j'aime
5
Avertissement bienveillant au lecteur : que ceux que ledit "spoil" rebute ne lisent les lignes qui suivent qu'après avoir vu le film. "Le cinéma d’Arnaud Desplechin, aussi hétéroclite et hétérogène...
le 18 mai 2017
4 j'aime
6
Après onze ans de silence, Valeska Grisebach revient avec Western, présenté cette année au Festival de Cannes dans la section Un Certain Regard : un film aussi soigneusement construit qu’il est...
le 13 juin 2017
3 j'aime