Dans l'ensemble, un « docu » assez intéressant, et on sent la recherche et le travail derrière, donc je ne reviendrais pas plus dessus, sinon qu'évidemment, le travail des pochettes et la construction d'univers n'est pas spécifique au metal, des oublis (mais ils le notent eux-mêmes, et c'est évident qu'on ne peut pas tout mettre, sinon, ça durerait des jours), et des approximations et raccourcis qui m'ont fait tilter :
- Employer le simple terme « hardcore » pour désigner le punk hardcore m'a toujours agacé, car quid de la techno hardcore et de ses dérivés ?
- J'imagine qu'ils souhaitaient désigner le metalcore en s'exprimant de la sorte, mais il faut également arrêter avec le terme « metal hardcore » qui écorche l'oreille et veut tout et rien dire.
- Cette critique va aussi pour le terme « crossover » et le crossover thrash.
- J'ai aperçu Drone Activity d'Ulver dans la mosaïque de pochettes, or, il ne s'agit, comme une grande partie de leur discographie, pas d'un album de metal, le groupe l'ayant abandonné depuis maintenant plus de 20 ans.
- Lorsqu'il est fait mention du « rejet de Dieu » par les groupes arborant des boucs sur leurs pochettes pour montrer leur côté satanique ou je ne sais quoi, j'ai aperçu Iowa de Slipknot, et je vois pas forcément le rapport avec les thèmes abordés dans l'album ni avec ceux abordés par le groupe d'une manière générale.
- Le coup du décalage entre la pochette de Picnic of Love d'Anal Cunt et leur musique aurait pu marcher s'il ne s'agissait pas d'un album de folk rock / soft rock aux paroles mielleuses (trollesque à 100 % toutefois) réalisé justement pour se foutre de la gueule des critiques qui ne les voyaient que comme des brutes vulgaires, machos, et tout ce qui s'en suit, incapables de faire autre chose du grindcore qui fonce dans le tas.
- Exposer les parodies de pochettes cultes, c'est bien, et on saisit les références, mais y aurait pas eu moyen de les accoler aux originales histoire de comparer ?