Point de belles tournures de phrase et de mots joliment écrits qui garnissent la plupart des critiques de ce Film!
"The Assassin" est terriblement désuet, de part son Format de pellicule en quasi 4/3 avec ce bon vieux 35 mm digne d'une VHS...Le film se lorgne à montrer d'innombrable plans fixes de paysage, de lieux, de personnages, de branches, de feuilles, de tous ce que vous voulez ou il se passe strictement rien, tout comme son intrigue qui stagne inlassablement et peine a prendre de l'ampleur...
Ce film m'a fait le même Effet que Vahalla Rising, un OVNI contemplatif dont je ne suis point partisan, je vois que certains qualifient le film de "Poème Visuel", "choc esthétique", "Chef d’œuvre visuel"... etc
Mais entres des Développements dramatiques Obscures, des plans fixes d'une longueur interminable (Le réal va jusqu’à filmer des branches pendant 5 Min, Wahou!! Visuellement Poétique....), une image tout droit sortie d'une bonne vielle VHS et une intrigue mettant des années lumières a décoller, l'ennui a frappé à m'a porte et m'a fait sortir avant la fin du film tellement je somnolais.
La lenteur du film est a l'image du temps de son aboutissement, il a fallut 10 ans au Réal pour mettre un terme a ce Long Métrage et de proposer un remède absolu contre l'insomnie !
Je préfère de très loin The Grandmaster de Wong Kar Wai qui est, lui , une véritable perle du genre.
Je vous mets les propos du Réal lui même lors de la sortie de son film en Chine ainsi que le journaliste de 20 Minutes,qui sont assez amusantes :
La qualité du sommeil
« Peu de gens connaissent ces histoires et ce n’est pas nécessaire », estime Hou Hsiao-hsien, comme pour nous rassurer. Le cinéaste se souvient de la sortie du film en Chine : « C’était très amusant : les spectateurs se divisaient en deux, entre ceux qui se disaient émerveillés et ceux qui s’étaient ennuyés mais estimaient que The Assassin leur avait au moins procuré une belle qualité de sommeil. Cela ne me gêne pas : on peut s’endormir devant le film, se réveiller. On pourra toujours reprendre le fil de l’histoire. » Molière disait déjà la même chose d’un public qui allait et venait à sa guise pendant les spectacles.
Ayant lui-même sombré dans les bras de Morphée dans la torpeur du festival de Cannes, l’auteur de ces lignes peut attester de la qualité du sommeil que le film procure. Mais prévient qu’on ne s’endort plus du tout lorsqu’on le voit une deuxième fois. Et il a hâte de courir en salle pour apprécier une troisième fois ce qui pourrait bien devenir l’un des chefs-d’œuvre de l’histoire du cinéma.
Je ne sais pas si j'aurais le courage de le visionner une 2éme fois et entier! Allez Enjoy ; )