"Il y a une part d'authenticité dans chaque contrefaçon."
AVERTISSEMENT AU LECTEUR: Bien que ma critique ne soit pas un spoil en règle, t' y aventurer trop loin risquerai de te gâcher le plaisir si tu n' as pas...
Par
le 23 avr. 2014
27 j'aime
2
Immortel Giuseppe. Alors que ses derniers films avaient connu un succès plus que mitigé, son dixième long-métrage The Best offer lui a permis de renouer avec le succès, critique tout du moins. Sorti en France plus d’un an après sa parution italienne, le film a presque atteint la barre des 100 000 spectateurs, un total modeste, mais qui constitue malgré tout un bien meilleurs score que pour ses deux précédents films Baaria et L’Inconnue, sorti directement en DVD en 2006.
Tornatore nimbe de merveilleux et d’un brin d’ésotérisme une romance entre Virgil Oldman, un commissaire-priseur de renom et sa mystérieuse cliente, Claire, souffrante d’agoraphobie et cloîtrée depuis des années dans son manoir.
The Best offer évoque une des premières œuvres de Paolo Sorrentino (récemment vu à Cannes avec son nouveau film Youth): les Conséquences de l’Amour . La prestation de Geoffrey Rush rappelle celle Toni Servile dans un rôle d’homme isolé et solitaire, misanthrope à souhait et qui s’éveille lentement de sa longue léthargie grâce à l’amour d’une femme.
La mise en scène soignée vagabonde paresseusement entre les lieux du récit. La beauté froide de la salle d’art, l’agitation de l’atelier et le charme de ce manoir mystérieux. Parfois un brin minimaliste, le réalisateur fait le choix de se concentrer sur l’intrigue et plus particulièrement sur la relation passionnelle entre le vieil homme et sa cliente victime d’agoraphobie. Quelle jubilation que cette narration lente, qui se contente d’ébaucher un amour naissant et nous laisse dans l’expectative.
Cet amour naissant entre les deux personnages se construit doucement autour d’une voix. Un peu à la manière de Joaquin Phoenix dans Her, Geoffrey Rush se laisse séduire par la douce voix d’une femme qu’il ne peut qu’imaginer. Sylvia Hoeks n’a beau pas avoir le timbre rocailleux de Scarlett Johansson, elle n’en reste pas moins très convaincante en muse mystérieuse. Et lorsqu’elle se dévoile enfin, notre héros est comblé par son attente. Tel un conte de fée, l’idylle entre les deux amants prend une tournure prévisible, presque trop, et pourtant vous n’êtes pas au bout de vos surprises.
Malgré quelques incohérences dans son scénario que ses détracteurs ne manqueront pas de souligner, The Best Offer est une œuvre de très belle facture, un thriller romanesque mêlant habilement suspense et émotion.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films de 2014 et Les meilleurs films de Giuseppe Tornatore
Créée
le 14 avr. 2021
Critique lue 145 fois
AVERTISSEMENT AU LECTEUR: Bien que ma critique ne soit pas un spoil en règle, t' y aventurer trop loin risquerai de te gâcher le plaisir si tu n' as pas...
Par
le 23 avr. 2014
27 j'aime
2
Qu’est-ce qui n’a pas été (pour moi) – Ne suivent que des révélations sur le film :Malgré les apparences premières ce film n’a pas mené à bien son suspense puisque, après la présentation du...
Par
le 29 mai 2023
26 j'aime
10
Pas terrible ce film. J'ai trouvé l'histoire assez fade. Bon, déjà, on a affaire à un film à twist, et comme souvent avec ce genre de film, le revirement est mal préparé et surtout, ça aurait pu être...
Par
le 21 août 2016
15 j'aime
Le groupe californien de Delta Spirit a déjà sorti quatre albums, tous réussis, bien que franchement différents. Du folk fringuant de leur premier album "Ode to Sunshine" aux orientations plus...
Par
le 23 avr. 2021
1 j'aime
À l'occasion de la sortie d'"Hirundo", le nouvel album de Dominique Dalcan, j'ai eu le plaisir de me replonger dans les premiers opus de la riche discographie du chanteur parisien, qui s'étend sur...
Par
le 23 avr. 2021
1 j'aime
Avec de nombreuses années de retard, je découvre enfin cet album. Sorti en 2005, "I Am A Bird Now" est le second album du groupe Antony and the Johnsons mené par le chanteur et pianiste Antony...
Par
le 23 avr. 2021
1 j'aime