Il y a de l'idée mais bigre que c'est mal foutu!
Quelques found-footages, une interminable succession d'interviews dont une part pourrait tout autant être hors-sujet, des caméras tremblotantes et plans abscons. On est jamais vraiment sure d'être devant un vrai film. Il y a bien un authentique décor de labo avec le prototype d'humain 2.0, des vues de l'espace aux contrastes aplatis, filtrées, colorisées, mais essentiellement, c'est beaucoup de blabla avec des airs graves ou détachés, toujours en interview!
Pourtant, mwouais, il y a cette façon ultra-cheap de jouer à la science-fiction uniquement à la suggestion qui, si on peut aisément, mordre à l'hameçon, relèverait d'un certain talent, ce qui n'est pas vraiment le cas ici. On peine à s'intéresser à ce qu'ils essayent de nous faire passer et tout à l'air futile, peut-être parce que le ton télévisuel ressemble plus à un zapping qu'à une émission à laquelle on accrocherait (?) Face à ce "style" narratif, je reste perplexe...
Cela dit, on arrive péniblement au final en arc-en-ciel pour une révélation fracassante de simplicité avant de se répandre encore 10 minutes en se roulant dans des fantasmes naïfs et stériles, hop, la tétine et au lit!
On est de pleins-pieds dans un transhumanisme-vendeur, l'humain 2.0 va régler tous les problèmes insolubles, même si dans le film il (elle) n'a juste servi à rien...
Puis ces interviews à n'en plus finir, ces attitudes empruntées face à la caméra, nous renvoient à l'individu pleinement connecté et fier d'assumer sa transparence au vu et sut de tous et toutes, la visée de google en somme. Donc, même si british, ce film pue la scientologie à plein nez (: