Violent et déjanté
Ce qu'il y a de chouette avec la catégorie 3, c'est que tout, ou presque, est possible, on n'a pas peur du sang, de la violence et forcément ça peut donner des choses excellentes comme ici...
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le 31 oct. 2016
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Ce qu'il y a de chouette avec la catégorie 3, c'est que tout, ou presque, est possible, on n'a pas peur du sang, de la violence et forcément ça peut donner des choses excellentes comme ici lorsqu'elles sont servies par une mise en scène à couper le souffle.
On va être honnête, j'ai pas trop compris qui était qui, comme d'habitude j'ai du mal à identifier les personnages, et je pense que la présentation des personnages dans les films du genre est peut-être un peu trop légère pour que j'arrive à identifier qui est qui, mais bordel que c'était jouissif. Si je ne connais pas spécialement le premier réalisateur du film : Andrew Kam, j'adore Johnnie To et Tsui Hark et je suppose que le beau bordel final vient de ce dernier.
Mais ce film était un pied total, violent, limite gore par moments, désespéré tout en étant réellement virtuose. J'aime réellement ce genre de film où l'on ne sait pas ce qu'on va voir, on s'installe et on sort 1h30 plus tard en en ayant eu plein les yeux et ne sachant plus que faire de son propre corps tant on a le cerveau en miettes. Parce que oui, j'ai pas suivi qui était qui, qui faisait quoi, qui était ami avec qui, pourquoi toutes les cinq minutes on avait une putain de scène d'action absolument impressionnante, mais par contre les scènes d'action sont absolument dingues.
Le film ne se refuse rien en terme d'idée visuelle, de violence, tout en n'hésitant pas à faire mourir certains personnages qui semblaient importants, ce qui fait qu'on est constamment en haleine devant le film, ne sachant pas ce qui peut arriver, tout le monde peut mourir, rien n'est sûr... et franchement quel pied.
Il ne faut sans doute pas se priver d'un tel film qui ose à peu près tout... et qui arrive à réussir ce qu'il ose, parce qu'on a quand même deux grands noms du cinéma d'action à la barre (je ne sais pas pour Andrew Kam).
Bref c'est le film idéal pour prendre une petite claque dans la gueule avec un film bien bordélique comme il faut, mais tellement jouissif.
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le 31 oct. 2016
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