Fargo 2
Star incommensurable de la comédie américaine des années 90, Robin Williams avait changé de bord au cours de la décennie suivante en se penchant beaucoup plus sur des drames ou des thrillers. Hélas,...
le 16 avr. 2019
Star incommensurable de la comédie américaine des années 90, Robin Williams avait changé de bord au cours de la décennie suivante en se penchant beaucoup plus sur des drames ou des thrillers. Hélas, quand il voulut revenir auprès des comédies, le public n'a pas suivi, l'a presque oublié, et le comique s'est cantonné à des petits films sans grandes envergures. Il essaie donc un comeback avec The Big White, sorti chez nous directement en DVD, ou l'histoire d'un homme lambda aux prises avec un assureur méfiant, des tueurs et un frère sur le retour quand il fait passer un cadavre trouvé dans une benne à ordure pour son frère disparu afin de toucher une assurance vie...
Une histoire influencée par les Frères Coen dont ce film reprend les grandes lignes de Fargo avec le même décor enneigé, quasiment le même scénario et presque les mêmes personnages (les deux tueurs incompétents renvoient directement à ceux interprétés par Steve Buscemi et Peter Stomare). Hélas, là où les frangins se démarquaient avec des rebondissements déjantés et des dialogues écrits à la plume blanche, le scénariste débutant Collin Friesen n'a pas le même talent tandis que le réalisateur Mark Mylod (le pourtant fracassant Ali G) fait le minimum syndical et n'intègre aucune réelle folie à ce récit pourtant prometteur à défaut d'être surprenant.
Le casting alléchant se retient (et/ou est mal dirigé) et même Williams, Woody Harrelson et l'excellent Tim Blake Nelson ne nous livrent pas les prestations attendues. Seuls le très bon Giovanni Ribisi et la toujours aussi surprenante Holly Hunter s'éclatent durant la bobine, le premier campant un agent d'assurance méfiant qui voit sa vie bouleversée tandis que la seconde incarne la femme du héros, un brin perturbée mentalement et atteinte du Syndrome de Gille de Tourette. Délectable. Au final, The Big White manque d'humour, de punch et d'originalité mais reste un sympathique divertissement qui aurait pu un tant soit peu relancer la carrière de Robin Williams.
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Créée
le 16 avr. 2019
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