Un réalisateur comme on en voit (trop) peu

Richard Kelly est un réalisateur dont les œuvres ne sont pas toujours appréciées à leur juste valeur. Mis à part Donnie Darko, ses autres films ont été descendus par les critiques. Pour commencer, Southland Tales a fait un bide aux États-Unis et n’est jamais sorti en salles chez nous. On a eu droit à un direct-to-dvd. Les critiques étaient très mitigées et le film très critiqué. Lorsque je l’avais vu pour la première fois, j’avais trouvé ça sympa, mais sans plus. Ce n’est qu’au second visionnage que j’ai réellement apprécié Southland Tales. Avec la sortie de The Box, les critiques étaient à nouveau très mauvaises. Un quotidien définissait même ce film comme un des pires qui soit. Je ne m’attendais donc pas à un bon film, mais comme je le dis plus haut, Richard Kelly est fort critiqué malgré la qualité de ces films. J’ai trouvé The Box bien imaginé. Il s’agit d’une adaptation d’une nouvelle de Richard Matheson, qui a aussi écrit Je Suis Une Légende et Le Survivant (qui sont tous les deux les mêmes histoires). Comme je m’y attendais, The Box est un film très étrange, avec beaucoup de suspense. On a parfois tendance à se perdre dans le récit, très compliqué. Néanmoins, j’ai été un peu déçu de la fin, qui aurait pu être plus intéressante. On ne voit pas toujours où Kelly veut en venir et l’histoire n’est pas assez claire. The Box aurait pu être un épisode de la Quatrième Dimension, tant l’histoire est spéciale. D’ailleurs, la musique fait penser à cette série télévisée. J’octroie la note de 6/10 à ce film, même si à mon sens il mériterait une note inférieure. Mais j’ai envie d’encourager Richard Kelly dans le cinéma qu’il fait, car peu on le courage de faire des films comme les siens. Certes, il lui arrive de se casser la gueule, mais au moins, il défend ce genre de films trop peu fréquents. Donc, un 6 sur 10, c’est légitime pour cet artiste incompris.