Inspiré d’une nouvelle, The bridge to body island, tiré du livre d'histoires The president's vampire de Robert Damon Schneck, notre film, réalisé par Stacy Title, vous emmène en 1990 suivre une bande de trois amis dans le Wisconsin, libérant une entité surnaturelle. Freddy Krueger n’a qu’à bien se tenir, car voici venir le bye bye man…
Chaque pensée vous rapproche de son arrivée
Vous êtes fans des films d’horreur des années 80/90 ? Vous aimez les légendes urbaines ? Vous n’êtes pas trop exigeant question horreur et sursauts ? Vous aimez les boogeyman bien flippant ? Alors The bye bye man est fait pour vous. Au programme : Hallucinations, paranoïa, mystères, crises de démence, jalousie, assassinats mystérieux, enquête, vie universitaire, vie en colocation, relation fraternelle, relation amoureuse, amitié.
Les choses à savoir sur le Bye Bye man :
• Il grattouille la nuit, soit à la l’intérieur, soit à l’extérieur de votre maison.
• Il vous prend pour un clochard en faisant tomber des pièces de monnaie par terre.
• Il cache son charmant toutou dans une pièce cachée dans votre chambre.
• Plus vous en avez peur, plus il se matérialise.
• Il adore vous jouer des tours.
• Il porte une parka, cachant son visage avec sa capuche et aime vous pointer du doigt.
• Il n’aime pas qu’on parle de lui et que dise son nom.
• Une fois que vous connaissez son nom et que vous le dites à quelqu’un, vous pouvez être certain que cette personne mourra.
N’y pense pas, ne le dis pas.
En voila un film à l’histoire prometteuse. Le début nous donne la couleur et bien que passé le titre, l’œuvre retombera rapidement dans de la production horrifique facile, elle ne sera pas un ratage pour autant. Il est vrai qu’on s’attendait à mieux en découvrant le concept. Ca n’empêchera pas de passer un agréable moment. Voyez par exemples les 5 premières minutes. Si vous êtes amateurs de plan séquence, vous allez être servi.
L’action se déroule en 1960, dans un petit quartier résidentiel où il fait bon vivre. Hélas, très vite, la tranquillité des habitants tourne au cauchemar lorsque l’on voit un homme armé d’un fusil à pompe zigouiller toutes les personnes connaissant le fameux nom maudit. S’instaure lors de cette scène un climat très tendu, digne du film « Elephant ». Avec cette séquence, on comprend rapidement l’enjeu de notre film et des protagonistes : la difficulté de ne pas penser à quelque chose qui nous obsède, au point de considérer le suicide comme seule solution à notre souffrance psychique. Juste après ce carnage (plutôt soft comparé à d’autres œuvres), l’histoire reprend de nos jours avec trois jeunes étudiants joyeux, confrontés à la même malédiction en faisant une énième fois mumuse lors d’une séance de…spiritisme. Ames sensibles, s’abstenir.
The bye bye man, il a des défauts qui le nuise : mythologie de notre boogeyman peu développée alors qu’il y avait matière à faire tellement mieux, une tension mal dosée, une Carrie Anne Moss qui en a carrément rien à faire de jouer dans le film au point de passer pour une figurante, ça manque de rebondissements et de surprises, ça sent la coupe à plein nez avec de nombreuses séquences censurées. Tout repose sur les personnages et leur façon de gérer la chose. Du coup, on comprend pourquoi de nombreux fans du genre ont été déçus et frustrés. N’en attendez donc pas trop de ce Bye bye man. Restera le final, à la fois sombre et cruel, donnant envie de voir une suite. Si tenté qu’il y en est un jour une…
Au final, The bye bye man, il est plutôt bon dans le genre pseudo slasher à placer entre la franchise Destination finale et Les griffes de la nuit. Horreur, tragédie, bon jeu d’acteurs, belle mise en scène digne des films d’horreur des années 90, histoire intéressante, boogeyman attisant notre curiosité, excellente musique, quelques frayeurs et angoisses, un bon petit film d’horreur sans prétentions avec une sorte ce croque-mitaines qui mérite de gagner sa propre franchise.