At last.
Bon ok, c'est vachement bien. Et pourtant, je vous jure, vous me saoulez avec vos films glauques qui ne peuvent pas s'empêcher d'aller aux plus bas instincts pour réveiller quelques sentiments forts,...
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le 10 févr. 2013
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Dernière merveille d'un cinéma coréen qui semble avoir vécu ses dernières années triomphales - l'abandon du système des quotas ayant semble-t-il marqué la fin du "Printemps de Séoul" -, "The Chaser" se bonifie à chaque visionnage : extraordinaire mélange de sensations (de la plus brutale à la plus fragile) et de sentiments (tendresse bourrue ou haine viscérale), il aligne les scènes mémorables en désarçonnant sans cesse le spectateur par ses changements de tons et de rythme. Car, entre le pamphlet politique et le film de serial killer, NA Hong-Jin ne choisit pas : il filme tout ce qu'il a en tête, et nous livre au final la chronique intime de la renaissance au monde d'un homme perdu, et qui sera sauvé (mais pourquoi ? On se le demande, car on ne parle pas ici de rédemption à l'américaine, juste de dignité dans l'horreur du monde) par la contemplation de l'abjection absolue. Oui, "The Chaser" est un film fort. [Critique écrite en 2009]
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Créée
le 22 avr. 2017
Critique lue 368 fois
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