La complexité à se renouveler
J'ai beau avoir beaucoup de sympathie pour Hideo Nakata, depuis Ring qui me traumatise aujourd'hui encore, force est de constater que sa filmographie est en déclin constant, la faute à un manque flagrant de renouvellement de son approche du genre.
C'est ici une énième variation sur l'isolement, la culpabilité de la mort d'un proche, via une histoire de fantôme archi convenue. Une parabole sur une société qui ne se parle plus, ne s'écoute plus depuis trop longtemps.
Alors, on pourra toujours louer son travail sur le son toujours aussi prépondérante, mais la recette ne prend plus, tant le chemin est déjà connu, dans d'interminables scènes répétitives, desservies par une intrigue qui se tasse malgré quelques début de pistes intéressants.
Le final sans envergure et grotesque, nous arrachera quelques sourires involontaires pour nous sortir d'un ennui profond.