L'Ange Noir
Reprenant là où Begins s'arrêtait, The Dark Knight nous replonge dans un Gotham avide, rongé de l'intérieur, toujours en proie à la criminalité et la corruption malgré les événements passés, mais...
le 1 nov. 2014
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Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour se voir endosser le rôle du méchant.
C'est à la fois l'une des phrases les plus classes de la trilogie après "Certains veulent juste voir le monde brûler", mais aussi une très belle résolution qui convient parfaitement à ce film.
Après les événements troublants semés par Ra's Al Ghul et L'épouvantail dans la ville de Gotham, un nouvel ennemi de Batman fait son apparition et se fait appeler : Le Joker en référence à son maquillage. L'homme-chauve souris est devenue une inspiration pour certains alors qu'il est considéré comme une menace par d'autres et ceci emmène donc à des questions essentielles du film : Est ce que Batman est un héros ou un simple justicier ? Est ce qu'il est le héros ou le justicier dont la ville mérite ou bien le héros ou le justicier dont la ville a besoin ? D'autre part, Harvey Dent, procureur et petit-ami de Rachel Dawes est mis en parallèle à Batman, puis qu'il est vu comme le héros dont la ville mérite et dont elle a besoin, apportant la justice et détruisant la corruption ainsi que la mafia dirigée par Salvatore Maroni .
The Dark Knight continue donc dans la lignée de Begins avec un travail sur la psychologie de Bruce Wayne mais aussi du méchant éponyme et iconique de l'univers : Le Joker. Dans cette version du personnage, on ne connaît pas ses motivations, on ne sait pas qui il est, il fait juste des trucs parce qu'il prend son pied et qu'il terrorise la ville dont il est le roi et ses partenaires dont il est le patron.
À t-il un agenda sombre ou bien veut-il juste voir le monde brûler ? La réponse est oui pour les deux. Il veut voir le monde brûler, mais il veut diriger ce monde en flamme, il a toujours un coup d'avance et il prévoit tout ce qui arrive dans le film, jamais la situation ne lui échappe mais surtout : il maîtrise sa folie. Il ne fait rien au hasard, un simple fou serait rentré dans le bâtiment de Bruce en fusillant tout le monde, lui il veut instaurer la peur et la soumission, ce n'est donc pas un simple fou c'est aussi un dictateur... euh un machiavélique génie. Et ceci en fait l'un des meilleurs méchants du cinéma.
De fil en aiguille, on arrive petit à petit à la naissance de Double-Face et même si sa scène est absolument géniale, on ne peut en dire autant de son développement dans la suite du film. Le fait que sa moitié brûle au moment où son âme sœur ainsi donc sa seconde moitié Rachel explose, c'est à la fois très joli mais aussi très tragique et ce ton est donné par la musique qui s'arrête au moment où tout explose et il n'y a plus rien, mis à part la souffrance de Harvey. Mais ensuite il ne cherche que la vengeance, c'est assez dommage, surtout quand le personnage de base est aussi réussi, qu'il est intéressant et que la psychologie de Bruce et du Joker sont vraiment abouties. Enfin son introduction et son final est assez réussi, d'ailleurs cela nous emmène à sa propre phrase :
Soit on meurt en héros, soit on vit assez longtemps pour nous voir endosser le rôle du méchant.
Premier rôle qui sera mis pour le compte de Harvey et le second qui sera porté par Batman, ouvrant donc ainsi la situation tendue entre Batman et les policiers puis habitants de Gotham The Dark Knight Rises.
Tout est maîtrisé dans ce film que ce soit le ton sombre ou bien les quelques traits d'humour, certaines scènes avec le Joker où tu ne sais pas si tu dois rigoler ou avoir peur comme la scène avec le stylo, la tension est bien présente, tout ceci avec un Heath Ledger plus Joker tu ne peux pas (désolé Nicholson) et un script bien maîtrisé avec beaucoup de phrases qui font écho à certaines scènes du film et cela fonctionne très bien.
Les scènes d'action sont bonnes, la musique est cool, il n'y a aucun raté dans l'ambiance, le sombre ne devient pas lourd, l'humour non plus et de même pour la romance bien au contraire elle sert aussi au développement de 2 personnages, finalement le seul "raté" (c'est quand même passable) est le développement de Harvey Dent une fois qu'il devient Double-Face.
Côté acteurs tous se démerdent bien, mais je ne suis pas fan de Maggie Gyllenhall elle joue bien mais je préférais le charme de Katie Holmes. Il est vrai que le casting est un peu pris à contre pied, mais finalement plus grande et meilleure est la surprise ! (Le DCEU actuel devrait en prendre de la graine).
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Créée
le 16 janv. 2017
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