Suite et fin de la trilogie commencée en 2005, The Dark Knight Rises est, pour ma part, le film le plus attendu de l'année (voir de la décennie) , j'étais même énervé qu'il sorte "Inception" entre deux. Mais bon pour un résultat comme ça on a pas le droit d'être en colère longtemps.
Bref, pendant ce laps de temps entre TDK et sa suite, je me tiens informé de quasiment tout, je salive quand on parle de Bane et Catwoman dans un même film, j'étais juste saoulé de retrouver Marion Cotillard dans le film, même si dans "Inception" elle joue correctement, ce n'est pas une actrice que j'apprécie en gros. Concernant Anne Hathaway en Catwoman j'étais super content ! Je trouve qu'elle est géniale pour jouer ce rôle, elle joue très bien, elle est belle et non vulgaire donc c'est un très bon choix de casting, même si je suis d'accord qu'elle n'égale pas Michelle Pfeiffer, qui pour le coup, était devenue à 100% Catwoman. Tom Hardy, avant TDKR et Inception je le connaissais pas donc ça me faisait ni chaud ni froid, mais je faisais confiance à Christopher Nolan. J'étais simplement content de voir ce méchant badass adapté à l'écran, ça ne pouvait être que bien sous la direction de Nolan.
Arrive donc le jour de sortie du film, vu que je bossais le mercredi toute la journée (comme par hasard), nous allâmes, en compagnie de ma copine, à une séance matinale le jeudi. Salle quasiment vide c'est parfait, juste de voir un père avec ses fils qui étaient jeunes (genre 8-10 ans) je me dis il est un peu con-con mais bref.
Comme à l'accoutumée, le film démarre sur une scène dantesque, présentation de Bane qui se fait prisonnier de son propre chef, afin d'enlever le Dr Pavel (même si pour le moment on sait pas trop pourquoi) en 5 minutes, on sent déjà le chef de guerre qu'est Bane, avec ses sous-fifres qui n'hésitent pas à se sacrifier dans la bataille. J'adore la scène où Bane est filmé en contre-plongée, on voit la domination sur ses adversaires. Tom Hardy qui s'est musclé (ou piqué aux stéroïdes je sais pas) est un Bane + que convaincant. En tout cas, je trouve que c'est une superbe scène d'introduction rien à redire là dessus.
Je vais parler des défauts du film, comme d'habitude, avant d'exposer ses qualités :
Un léger défaut du film est le peu de temps de présence de Batman, il fait un retour en fanfare (j'y reviendrai) mais une fois brisé par Bane, pendant une heure on ne le voit plus c'est dommage, même si c'est nécessaire.
Autre défaut, la mauvaise performance de Marion Cotillard en Miranda Tate/Talia Al Ghul, je trouve comme souvent son jeu d'une fadeur... C'est sûr qu'elle peut bien jouer les psychopathes tellement elle dégage aucune émotion. Quant à la scène de sa mort, ridicule au possible, j'y reviendrai pas plus, je pense que tout a été dit, même si Nolan a sa part de responsabilité aussi.
La quasi absence d'Alfred le majordome, c'est un personnage que j'affectionne tout particulièrement, il détend l'atmosphère et distille toujours des bons conseils à Bruce et c'est dommage son départ.
Voilà pour les défauts, il y'en a sûrement d'autres mais ça ne me revient pas, passons aux qualités :
- Des séquences géniales, ma scène favorite est le premier duel Batman/Bane, quel spectacle ! Absence de musique, place au combat, Bane envoie du lourd et Batman peine à suivre. On voit la déchéance de Bruce face à un Bane surpuissant qui le domine sur tout les points. C'est pas souvent qu'on voit le héros se faire autant malmener, c'est spécial mais pour moi c'est cool, ça change.
Il y'a également le retour de Batman qui est spectaculaire, tout les flics à ses trousses, il tente tant bien que mal d'arrêter Bane dans ses plans mais se voit pourchasser à sa place. Il s'en sort, comme toujours, en sortant sa "Bat" d'une ruelle, avec une réplique amusante de Blake "Vous êtes sûrs que c'était lui ?"
Les dernières minutes sont d'une rare beauté, je m'en lasse pas, c'est une fin parfaite, je pouvais pas rêver mieux ! J'adore le passage où Batman révèle à Gordon que c'est lui son véritable héros, et son identité par la même occasion, ça m'avait tiré ma petite larme au ciné...
Également, le fait qu'il ait sauvé la ville et qu'elle lui ait enfin reconnaissante avec une statue à son effigie, le retour du signal si cher dans l'esprit de Batman et Gordon, le fait de retrouver Bruce en compagnie de Selina Kyle, je trouve qu'il en a assez chier il a bien droit de se reposer et tant qu'à faire avec la jolie Selina quoi... J'adore qu'on voit Blake devenir Robin et reprendre les rennes, enfin bref on peut difficilement faire meilleur fin !
- La musique reste dans l'esprit des deux autres, bien cool, avec le thème "Rises" qui revient souvent et le thème de Catwoman colle parfaitement avec le personnage, je trouve, subtil et charmeur.
Je dirai, pour conclure, que The Dark Knight Rises est une brillante conclusion à la trilogie Batman, un grand homme a dit "Plus réussi est le méchant, plus réussi sera le film" (Alfred Hitchcock) et Bane est un excellent méchant, c'est ce qui est constant dans cette trilogie, elle pullule de bons méchants. Le truc dommage c'est de ne pas avoir glisser un mot pour Le Joker dans ce film... Malgré cet hommage représentant son visage à la fin:
https://www.google.fr/search?q=hommage+joker+dans+the+dark+knight&client=ms-android-samsung&prmd=ivn&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjgoIvct4rSAhVM2hoKHUozBNkQ_AUIBygB&biw=360&bih=560#tbm=isch&q=hommage+joker+dans+the+dark+knight+rises&imgrc=n8xg-qV5zRSWWM:
J'aurai aimé un petit mot, on revoit d'ailleurs L'épouvantail, Ra's Al Ghul et une photo de Harvey pile ou face. Pour faire la comparaison avec Marvel, les méchants y sont plus oubliables, j'attends avec impatience les débuts de Thanos vu son teasing il a intérêt à envoyer du lourd.
Cette trilogie est pour moi la meilleure transposition de Batman à l'écran, je me la regarde une fois par an minimum, elle est ancrée dans les mémoires à tout jamais et je ne pense pas qu'elle sera égalée un jour...
Mes critiques des deux premiers :
https://www.senscritique.com/film/The_Dark_Knight_le_chevalier_noir/critique/103299883
https://www.senscritique.com/film/Batman_Begins/critique/103299895