The dark knight rises - Imparfait mais magnifique adieu
Christopher Nolan est un réalisateur audacieux.
Après avoir repris une franchise laissée moribonde par le pathétique Joël Schumacher, il parvint à appliquer un traitement sombre et réaliste à Batman, qui s’avéra payant, en nous montrant sa naissance dans le très bon Batman begins. Un ton sublimé dans sa suite, le somptueux The Dark knight, peuplé de criminels schizophrènes magnifiques dans une Gotham livrée au chaos. Même pas peur, le Nolan, il nous remet ça, alors que le 2nd opus semble insurpassable. Un nouveau méchant toujours réaliste, un Bruce Wayne sur le déclin… The Dark Knight rises brille par son axe narratif très intéressant, mais endort avec une exposition qui n’en finit pas.
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On lui en veut d’avoir entamé un blockbuster par 1h15 de mise en place sans action, et sans Batman, d’avoir amoindri le charisme de Bane en lui couvrant le visage, d’avoir donné un rôle à Marion Cotillard et d’avoir négligé Catwoman. Mais on lui est tellement reconnaissant de nous avoir offert avec ses trois films la plus belle trajectoire super héroïque jamais filmée qu’on lui passera ce demi-échec. The Dark Knight Rises, où l’adieu imparfait mais magnifique de Bruce Wayne