The Dark Knight rises, une conclusion fort prévisible d'une série fort moyenne. On y retrouve les mêmes faiblesses que les précédents volets plus ceux spécifique à cet épisode : le personnage de Bane est creux du début à la fin à l'image de ce film aussi spectaculaire que sans véritable âme et Marion Cotillard est aussi transparente que Christian Bale qui joue un Bruce Wayne essoufflé et encore trop peu développé, laissant la part belle à son alter ego à la laryngite éternelle. Le film est long, très long, met un moment à démarrer et est prévisible jusqu'au bout (la faute a un manque de subtilité dans le scénario). Seule la présence d'Anne Hathaway rafraîchit un peu l'histoire mais n'est pas suffisante pour donner un réel crédit au film. La fin ouverte quant à elle laisse planer une ombre de suite avec un autre personnage bien connu des fans de l'homme chauve-souris.
Je ne crois pas qu'il y ait autre chose à en dire, sans être raté visuellement, l'univers de Batman est encore une fois gâché à cause de vision trop ancré dans un pseudo réalisme appauvrissant grandement cet univers si riche, dans lequel toute une génération s'était retrouvée.