The Dark Knight Rises par mr. edward
Direct, nous sommes plongés dans le vif du sujet avec un prologue qui demeurera, vraisemblablement, comme l’une des meilleures scènes de la trilogie. Intelligent, bien filmé, prenante et surtout nous présentant l’adversaire de Batman dans le film : Bane. De par cette scène, on remarque que Christopher Nolan s’est amélioré dans sa manière de filmer les scènes d’actions. Et il faut le dire, dans The Dark Knight Rises, il y en a beaucoup. C’est d’ailleurs l’un des gros points forts du film : ses scènes d’actions. Autant cette année, Avengers avait mis la barre très haute, autant TDKR n’a rien a envié au contraire. Christopher Nolan ne fait pas tout exploser pour le plaisir de tout faire exploser, les scènes d’actions ont toujours un but, une raison. Elles sont efficaces, parfois sobres mais jamais fades. Pendant 2h44, on reste scotché à notre siège et nous passons un agréable moment. Ce qui est l’un des buts recherchés. De ce fait, Christopher Nolan prouve, une fois encore, qu’il sait tenir sa caméra et que d’un point de vu « technique », il s’est encore surpassé. Bien évidemment le film possède des scènes plus posées. J’en viens donc au rythme du film, à sa mise en scène et au scénario. Alors que dire concernant le scénario ? Et bien, celui-ci a de quoi nous désarçonner car il très classique dans la forme ainsi que dans le fond. La structure est un mélange de The Dark Knight, de Begins et d’Inception. Autant, nous pouvions saluer un scénario bien écrit, intelligent, avec de belles trouvailles, solide pour The Dark Knight, autant ici, les frères Nolan et David S. Goyer ont écrit un scénario par moment bancal. Christopher Nolan tombe, par instant, dans la facilité scénaristique. C’est ce que l’on peut se dire, la première fois que l’on voit le film. Car au second visionnage, les défauts connus, en les analysant, on se rend compte qu’il n’y a pas tants de défauts et d’incohérences que cela, qu’il faut souvent chercher la petite bête pour les trouver. Et peut-être est-ce là aussi un des points faibles du film, il faut, pour certains, un second visionnage pour apprécier tout l’étendu de l’histoire. Malgré tout, au niveau du rythme du film, celui-ci est maintenu du début à la fin. On reste dans le film sans décrocher un instant. La mise en scène est toujours autant maîtrisée. Au niveau des enjeux, il y en a beaucoup que Christopher Nolan met sur le tapis mais arrive à tous les résoudre au bon moment pour éviter que cela traîne en longueur. Concernant les thèmes que Mister Nolan aborde, ceux-ci sont toujours aussi bien traités et intéressants.Maintenant parlons du casting. Il y avait été fait comme reproche le fait que Christian Bale soit trop en retrait dans The Dark Knight, et bien ici ce n’est pas le cas. De manière logique, le film tourne autour de lui et plus particulièrement autour de Bruce Wayne plus que de Batman. Un Bruce Wayne meurtri, abattu, perdant l’envie de se battre, bref, au fond du trou. Christian Bale est parfait dans ce rôle et touchant. Il va de même pour Michael Caine en Alfred. Les échanges que les deux protagonistes ont dans le film se révèlent être des scènes très fortes et très émouvantes. Gary Oldman en commissaire Gordon, toujours parfait. Morgan Freeman, pareil. Venons au « nouveaux ». Tom Hardy confirme tout le bien que l’on peut penser de lui et la talent dont il sait faire preuve pour donner vie à Bane, l’adversaire de Batman. Dans ce rôle, il est charismatique, flippant, bestial et froid. C’est un tout autre méchant que Le Joker. Le Joker étant une « agent du chaos » qui aime pourrir l’âme de chaque personne, baignant dans la folie mais toujours avec « intelligence ». Bane est froid calculateur, manipulateur. Maintenant, concernant Anne Hathaway, on pouvait avoir des craintes à son sujet. Et bien, c’est une excellent surprise et une excellent Catwoman, un jeu tout en nuance, prouvant que Christopher Nolan ne s’est pas trompé en la choisissant. Ce n’est pas comme une certaine Marion Cotillard (et oui il m’arrive parfois de tirer dans l’ambulance), ce n’est pas qu’elle est mauvaise, c’est juste qu’elle manque de charisme naturel et paraît presque fade. N’oublions pas Joseph Gordon Levitt, parfait dans son rôle. Au niveau de la bande-son, celle-ci est toujours aussi excellente.Pour conclure, The Dark Knight Rises n’est pas peut-être pas aussi excellent que The Dark Knight, bien que le titillant par instant, mais il se révèle une excellente conclusion