La meute.

Un post-apo inédit dans nos salles et torché par le gus coupable de "Highlander: Endgame", à la maison ça nous faisait peur. Et comme dans tout post-apo qui se respecte, on se paye une fois de plus le groupe de survivants errant sur la route (toute la sainte journée en plus), les méchants cannibales et la sempiternelle morale "l'homme est un loup pour l'homme et bla bla bla". Sauf que ça marche plutôt pas mal.

Quasiment dénué de la moindre couleur (sauf pour le feu et le sang, destruction, tout ça), "The day" vise forcément le road-movie apocalyptique à la "The road" mais faute d'un budget confortable, la mise en scène rame un peu dans les séquences d'action, la musique est atroce et le scénario ne comporte que du déjà-vu.

Oui mais voilà, il émane de "The day" une certaine modestie et surtout une ambiance directement héritée du western et ça j'aime bien. Visuellement correct, offrant quelques jolis plans crasspec (même si le sang est numérique, ça coûte moins cher et on gagne du temps), il soigne également ses personnages, tous ayant un minimum de background malgré quelques clichés, comme ce chef de meute bien évidemment allumé et joué par un des mecs déjà allumé à l'époque de "The divide".

Porté par un casting plus que sympathique (Ashley Bell déboîte !) et soignant un minimum ses protagonistes, "The day" ne vole pas franchement haut mais constitue une agréable surprise et aurait au moins mérité une sortie technique.