"Daniel Moulin est restaurateur d'instruments de musique à Paris. A la recherche de son père, il entame un voyage initiatique à New York. Sa quête le mène dans le Bronx, un quartier hostile duquel il sortira grandi. Il y perd son innocence, y apprend le respect de soi, y combat les préjugés et noue de solides amitiés". (Allo Ciné)
Voilà pour le synopsis d'Allo Ciné que je trouve tout à fait concis et résumant parfaitement le contexte dans lequel se déroule notre histoire.
Ceci dit et pour donner un aspect un peu plus personnel à mon propos, je dirais qu'il se dégage de ce film une atmosphère proche de ceux que l'on dit ''contemplatif'' non-pas dans le sens propre au genre qui privilégie l'aspect esthétique mais davantage du point de vue scénaristique qui, sous fond de toile musicale (le jazz), plonge le téléspectateur dans une paisible histoire bien que celle-ci ne soit pas exempte de situations dramatiques.
C'est certainement le côté initiatique de la quête de Daniel Moulin accompagné de la sonorité cristalline du Triangle, parsemant ça et là les différentes mises en scène, qui donnent - comme je l'entends - au téléspectateur un sentiment de paisibilité et par là même une dimension contemplative au film.
En somme, l'oeuvre de Jerry Schatzberg est dans la lignée des meilleurs films produits au début des années 2000, c'est un film d'auteur qui, s'il fallait souffrir la comparaison, se rapprocherait de l'univers cinématographique d'un Rachid Bouchareb avec "Little Sénégal".
De plus, non seulement de retrouver un Burt Young très convaincant on aura également la surprise d'apercevoir Jamie Hector (Marlo Stanfield dans ''The Wire'') dans un petit rôle.
Pour conclure, si tous les acteurs sont talentueux, on saluera tout de même la performance de Guillaume Canet qui, pour ma part, aura joué l'un de ses meilleurs rôles au cinéma en interprétant Daniel Moulin dans "The Day The Ponies Come Back".