The Descent par Gaby Aisthé
Bon, je ne l'ai jamais caché, je ne suis pas une grande brave...
Je suis allée voir ce film sur le conseil d'un ami, et déjà, me retrouvé seule dans la salle avec un seul monsieur quelques rangs devant moi, et cela ne m'a pas rassuré sur la qualité du film... En fin de compte, j'aurai dû me méfier davantage !
Le film joue avec brio avec de nombreuses phobies quel 'on a en plus ou moins haute dose cachées au fond de nous. claustrophobie (bouh, ces tunels, ces grottes...), peur du noir (bon, personellement, cela fait longtemps quand même que je ne regarde plus sous mon lit avant d'aller me coucher, mais quand même, cela fait son petit effetr un film tourné en lumière naturel, jouant à fond la carte de l'obscurité), la peur des bêbêtes féroces, la peur des trucs gluants, de la vue du sang etc.
On regrettera un peu le manque de profondeur de l'histoire de base entre les héroïnes, qui aurait pu être davantage creusée, donnant ainsi quelques frissons supplémentaires, mais après tout, on est dans un film d'horreur, et les liens psycho-affectifs des personnages, si le film fait son effet, n'est pas nécessairement une priorité...
Et donc en bonne trouillarde que je suis, j'ai fais un concours avec cet inconnu devant moi dans le cinéma, de celui qui se retrouverait le plus enfoncé dans on fauteuil (oui oui, de temps en temps je le voyais ce redresser et se rapetisser comme moi, ca fait du bien de ne pas se sentir seule lol)... Et je crois n'avoir jamais fait le trajet cinéma -bus en passant par les petites ruelles aussi vite de toute ma vie à la sortie ^^.
A voir pour un bon coup de frayeur, à 10 000 kilomètres au dessus de la crypte (pour ceux qui l'ont vu et pourraient se dire que The Descent, le concept étant le même, ne sera pas meilleurs) qui voulait honteusement copier l'idée de base en se ridiculisant parfaitement.