Le cadre est assez original : six copines, pas si gourdes que ça et plutôt débrouillardes (on aura l'occasion de le remarquer) partent en weekend spéléologie.
Evidemment , comme dans tout films d'horreur, les protagonistes font toujours les mauvais choix. " Hey les copines, on va faire de la spéléo dans une grotte qui n'a pas encore été homologuée!" CHOUETTE IDEE. ( Apparement la phrase fétiche de ce groupe d'aventurières est " If there's no risk what's the point?" . A cette phrase je répondrai "Je pense que vous allez pas être déçues mais je serais vous je resterai à la cabane tranquille au calme pour faire une petite belote mais après ça n'engage que moi")
The Descent génère des angoisses primitives : la peur du noir, et la peur viscérale d'être ...mangé. Ces frayeurs universelles font la grande force de ce film.
L'obscurité masque juste ce qu'il faut des scènes d'une violence insoutenable pour les rendre regardables.
Malgré une entrée en matière un rien cliché, Les personnages ont suffisament de caractère pour que le spectateur s'y attache un minimum et se crispe à l'idée de les voir finir en casse-dalle.
Ce weekend entre amis qui vire au cauchemar n'est pas sans rappeler le survival Délivrance (1972). Tout comme les personnages du film de John Boorman, ces six filles doivent affronter une forme de vie humanoïde hostile (anciens randonneurs piégés sous terre ayant dù s'adapter à la vie souterraine ?), et la Nature elle même.
Un bon huis clos horrifique.