Je vais probablement me faire allumer par tous les fans de Borat, Bruno et autres Ali G mais je n’ai pas pu rester dans la salle et voir la fin du film.
Sacha Baron Cohen, le réalisateur de The Dictator est pourtant un ovni du 7ème art. Qu’on aime ou qu’on déteste, il nous propose toujours des scénarios atypiques et originaux. Il se renouvelle continuellement en approchant le docu-fiction ou encore le faux reportage télévisuel. Ici, la fiction prend le pas sur le documentaire. On tombe très vite dans une fausse comédie romantique trashouille, avec humour scato et propos machistes volontairement outrageant.
En ce qui concerne le personnage en lui-même, l’idée n’était pas mauvaise, vu le contexte politico-militaire de notre époque. On est dans une parodie des dictateurs mondiaux (majoritairement du Moyen-Orient), de leur gouvernement et de leur opposition avec les USA (principalement). Le plus de ce personnage, c’est que Baron Cohen le fait vivre en dehors de l’écran. Le Dictateur Aladeen est ainsi apparut à de nombreux événements cinématographiques tels que les Oscars ou encore le Festival de Cannes. Il fait de ce personnage fictif une personne à part entière, et son comportement est identique à celui du film.
Mais alors pour le reste AU SECOURS ! Humour débile, scénario au raz des pâquerettes, tout est dans la bande annonce … et encore ! S’il avait plus de temps à écrire les dialogues qu’à choisir sa garde robe et les guests qu’il allait inviter, peut être qu’on aurait pu passer un bon moment devant un film qui aurait dénoncé de vrais problèmes avec humour, en d’autres termes, un film intelligent. Quand à Anna Faris, habitué aux rôles « de débile naïve », et bien rien ne change ! Elle n’est plus blonde, elle n’est plus provocante, mais elle fait du Anna Faris. Donc pas de surprise, inintéressant.
Bref, fans de Sacha Baron Cohen… expliquez moi ce film, pour les autres qui comme moi ne comprennent rien du tout à cet humour…différent, passez votre chemin…