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L'excellence du chant et la médiocrité de la branlette

Ben oui, on nous oppose un peu les deux dans ce films. Les plans où le personnage principal se branle seul devant son ordinateur, c'est plus pour montrer un côté misérable de sa vie ordinaire, alors qu'il ne rêve que de succès artistique. C'est plutôt malin, même si je ne considère pas la branlette comme un moment de tristesse (mais l'image d'un mec qui pleure en se branlant m'a toujours fait rire par contre).


L'idée est séduisante mais le développement est un peu faible. Certes, on trouve quelques bonnes scènes, des personnages avec une bonne base, mais au final, le déroulement est très passif, assez lent, assez peu creusé, on reste donc sur sa faim la plupart du temps. Les personnages aussi ne semblent pas livrer tout leur potentiel.


La mise en scène est stylisée mais plombe un peu le récit : tous ces ralentis, malgré un texte de voix off intéressant, sont répétitifs et lassants. Les chants sont agréables à suivre, mais la fascination diminue à cause de la répétition là aussi : l'expérience ne diffère pas d'un chant à l'autre. La photographie est soignée. Le découpage est bien pensé, souvent statique. Le montage est inutilement lent à mon avis. Les acteurs sont bons.


Bref, pas la claque espérée. Heureusement il reste madame pour ça.

Fatpooper
5
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le 6 févr. 2022

Critique lue 143 fois

Fatpooper

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