Voir le film

L'excellence du chant et la médiocrité de la branlette

Ben oui, on nous oppose un peu les deux dans ce films. Les plans où le personnage principal se branle seul devant son ordinateur, c'est plus pour montrer un côté misérable de sa vie ordinaire, alors qu'il ne rêve que de succès artistique. C'est plutôt malin, même si je ne considère pas la branlette comme un moment de tristesse (mais l'image d'un mec qui pleure en se branlant m'a toujours fait rire par contre).


L'idée est séduisante mais le développement est un peu faible. Certes, on trouve quelques bonnes scènes, des personnages avec une bonne base, mais au final, le déroulement est très passif, assez lent, assez peu creusé, on reste donc sur sa faim la plupart du temps. Les personnages aussi ne semblent pas livrer tout leur potentiel.


La mise en scène est stylisée mais plombe un peu le récit : tous ces ralentis, malgré un texte de voix off intéressant, sont répétitifs et lassants. Les chants sont agréables à suivre, mais la fascination diminue à cause de la répétition là aussi : l'expérience ne diffère pas d'un chant à l'autre. La photographie est soignée. Le découpage est bien pensé, souvent statique. Le montage est inutilement lent à mon avis. Les acteurs sont bons.


Bref, pas la claque espérée. Heureusement il reste madame pour ça.

Fatpooper
5
Écrit par

Créée

le 6 févr. 2022

Critique lue 141 fois

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 141 fois

D'autres avis sur The Disciple

The Disciple
MaherAyman
10

The Disciple: Une Odyssée Musicale Vers la Perfection Cinématographique

Le film indien "The Disciple" de 2020 a reçu un large éloge, s'établissant comme un chef-d'œuvre moderne dans le monde du cinéma. Réalisé par Chaitanya Tamhane, le film offre une exploration profonde...

le 15 avr. 2024

The Disciple
Fatpooper
5

L'excellence du chant et la médiocrité de la branlette

Ben oui, on nous oppose un peu les deux dans ce films. Les plans où le personnage principal se branle seul devant son ordinateur, c'est plus pour montrer un côté misérable de sa vie ordinaire, alors...

le 6 févr. 2022

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

122 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

120 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

107 j'aime

55