The Electric State
Bon, on va parler de ‘’The Electric State’’, initialement l’envie n’y était pas, mais bon le film a mûri dans mon esprit. Au point où, j’ai quelques remarques que je crois pertinentes à faire dessus. Avant toute chose, il faut savoir que c’est le nouveau projet des frères Russo ainsi que la plus grosse production jamais faite par Netflix. Je veux dire, le long-métrage a eu le droit à un budget démentiel de 320 millions de dollars! Il est actuellement le 13e film le plus cher de l’histoire, juste derrière ‘’Avengers : La Guerre de l'infini’’ ce qui n’est pas rien.
Bon après, au-delà de l’aspect monétaire, cette œuvre se veut le résultat d’un amalgame d’éléments qui ont fait leurs preuves à Hollywood. D’un côté, on a les réalisateurs qui ont fait en grande partie le succès du MCU.
De l’autre, on a tout un tas d’acteurs en vogue en ce moment au cinéma comme Chris Pratt et Millie Bobby Brown évidemment. Mais pas que, puisque qu’il y a Giancarlo Esposito qui incarne de nouveau un méchant. Ke Huy Quan est là aussi encore dans le rôle d’un personnage maladroit et sympathique. On a littéralement le droit à une distribution complètement folle avec d’autres grands acteurs comme Woody Harrelson, Brian Cox, Stanley Tucci, Colman Domingo ou encore Alan Tudyk.
Normalement, un tel assemblage de talent devrait promettre quelque chose d’assez extraordinaire du moins sur le papier. Ce qui en bout ligne, sous certains aspects, va être le cas. Je vais dire les choses clairement, ‘’The Electric State’’ n’est pas foncièrement un mauvais film, mais il n’est malheureusement pas à la hauteur de ses ambitions. Je vois le tout comme un joli emballage qui fascine en apparence, mais dès qu’on le déballe se révèle vide à l’intérieur.
En soi, le divertissement est là, sauf qu’il n’y a pas grand-chose de mémorable à retenir au final. Bon, il faut quand même reconnaître que les CGI sont magnifiques et qu’on a quelques plans qui marquent par leurs imageries rétrofuturistes. En revanche, le récit est inconsistant et manque de matières au niveau de son cœur émotionnel.
En somme, voyez ce ‘’The Electric State’’ comme un joli spectacle de feux d’artifice. Sur le coup on est émerveillé, certes, mais dès le lendemain il s’efface déjà de notre esprit. Pour une œuvre aussi ambitieuse, c’est un constat plutôt triste. Ça n’empêche rien au fait qu’on puisse passer un bon moment devant, mais de là à vouloir le revoir, c’est peu probable à mon avis.
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