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Un bon représentant de la comédie populaire à tendance sociale dont les taïwanais raffolaient dans les années 60.
Rien ne manque : un rythme de vaudeville soutenu, des quiproquos en pagaille, des bons sentiments, des personnages stéréotypés comme il faut (l'épouse de l'homme d'affaire, une forte rombière au sale caractère), un jeu pas forcément subtil mais efficace et une bonne touche sociale (clin d’œil à Chaplin inclus ?) avec sa comédie de mœurs autour des classes sociales qui donnent un dernier tiers réjouissant quand les rôles s'inversent. En effet le couple d'industriel doit se faire passer pour les domestiques des modestes cireurs qui squattent leur maison pour des raisons trop longues à expliquer.
Cette partie arrive à temps, et aurait même dû arriver plus tôt, car les péripéties autour des deux bagues commençaient à s'épuiser. Il fallait bien ça pour relancer la machine et c'est heureusement réjouissant, caustique comme il faut, sans être trop méchant ou grinçant. Ca reste bon enfant.
Malgré une ouverture qui exploite bien l'idée de deux mondes séparés par une voie-ferrée, la mise en scène devient très fonctionnelle et empêche régulièrement au film de décoller, y compris dans la cadence et le tempo. On sourit davantage qu'on est prit par le tourbillon de rebondissements et des nombreux personnages.
Enfin, rien ne sert d'être trop sévère avec cette comédie qui veut avant tout nous offrir du bon temps.

anthonyplu
6
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le 28 avr. 2019

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anthonyplu

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