Quels sacrifices sont t'il nécessaire pour unifier un tel continent, Xiaowen Zhou répond à cette question dans l'intimité du machine géante. Jusqu'où faut il être maître dans la manipulation ? Trois personnages magnifiquement interprétés, sont ici pour répondre à ce morceau d'histoire, l'empereur lui même, sa fille préféré et son ami d'enfance à qui il doit la vie, devenu un compositeur d'exception. Fuis moi je te suis, suis moi je te fuis, à ce cache cache, se mêle amour et liberté de penser devant un empereur si puissant et si subtil, que d'échapper à son dessin semble impossible. Impressionnant sur tous les tableaux, le film nous raconte les arcanes du pouvoir et les dégâts humains qu'il occasionne immanquablement. Pour l'empereur lui même dont la stratégie repose sur l'investissement d'un vie, c'est pourtant bien à travers l'artiste qu'un tel dessin prend tous son sens. Ainsi malgré toutes les précautions pour protéger mais aussi asservir par la patience sont vieil amis, les jeux et les manipulations nécessaires provoque des drames inévitable devant le rouleau compresseur des enjeux qui avale absolument tout sur son passage. Passionnant et envoûtant, la réalisation est remarquable et captivante, tout comme l'histoire qui nous offre un final inoubliable ou tous les sentiments les plus contradictoires ce mélange, reste cet amour universel et invisible qui transcende tout symbole.
Pour chacun de ces trois personnages dont le final demeure à l'image de l'empereur lui même, devenu (* spoiler alerte : dernier témoin avec le spectateur lui même, d'une tragédie inévitable d'une vérité qui lui échappe sans cesse : On ne peu capturer la liberté sans la voir mourir, une métaphore à l'image de l'empire lui-même).
Ce film magnifique est une véritable pépite oublié, bien plus digeste que l'on ne pourrai le croire à première vue qui nous projette sans détours dans un morceau d'histoire passionnant.