Forest of Lost
Nul besoin de mecs avec des super pouvoirs vêtus de collants pour me donner envie de voir un film, moi il me suffit de notre Gégé national, ou plutôt international maintenant, paumé dans une forêt...
Par
le 9 avr. 2016
19 j'aime
Dans ce film la violence revêt les mille et une forme de silence.
Silence de l’absence (une absence qui atteint vite un très haut niveau d’angoisse – sourde, évidemment).
Le silence de l’attitude, de cette attitude qui terrorise sans nous autoriser à nous défendre, parce que l’attitude est silencieuse.
Le silence de la fin de phrase avec trois points de suspension… ce silence du propos qu’on ne comprends pas tout à fait, qu’on se répète, et qui explose en silence au fond du ventre quand en un instant on comprend.
Le silence du « trop tard » de ce film dans lequel on comprend absolument tout, tout, mais toujours avec une seconde de retard si bien qu’on a loupé le créneau durant lequel on avait le droit de réagir.
Alors on ne réagit pas. Comme le protagoniste principal, et bien malgré nous, alors qu’on a loupé systématiquement le moment de crier pour se réveiller du cauchemar, on s’enfonce imperceptiblement dans cette abomination comme lui dans la forêt, avec l’impression désagréable qu’on est bel et bien réveillé.
Je pense à cette fille, qui sans un mot, fait perdurer le cauchemar par le simple fait d’être là, le regard vers le juste avant, par le fait d’exister, et d’avoir silencieusement fait perdurer l’horreur jusqu’à bien après le générique de fin.
Et je suis resté là, pantois. Au milieu du cauchemar plusieurs heures après avoir éteint la télé.
Un film qui peut en trigger certain.e.s
Une chouette photo. Une chouette mise en scène. Un film qui pour moi se range dans la catégorie Fantastique, presque.
Créée
le 3 avr. 2023
Critique lue 8 fois
D'autres avis sur The End
Nul besoin de mecs avec des super pouvoirs vêtus de collants pour me donner envie de voir un film, moi il me suffit de notre Gégé national, ou plutôt international maintenant, paumé dans une forêt...
Par
le 9 avr. 2016
19 j'aime
Sacré monstre que ce Gérard ! Dans tous les sens du terme. On le dénigre tellement dans la presse... on lui reproche de ne plus être capable de retenir son texte, d'user dune oreillette... peut-être...
Par
le 30 août 2016
4 j'aime
2
Mouais, si le film arrive à ne pas être trop chiant et au contraire à installer une atmosphère assez pesante et angoissante, où l'on ne sait jamais si c'est du lard ou du cochon et où l'on élimine...
Par
le 18 avr. 2016
4 j'aime
Du même critique
C'est part son traitement universel, non cantonné au patriotisme américain ou à des valeurs spécifiques que ce film gagne indéniablement tout son sens critique. Nul point de vu omniscient, nul...
Par
le 5 août 2010
11 j'aime
2
J'avais été impressionné par l'interprétation que faisait Loisel de Peter Pan. C'était sans compter sur le Peter original de James Barrie créé au début du XXe siècle. Peter est un petit garçon bien...
Par
le 16 sept. 2010
7 j'aime
Judy Barron (co-auteur avec Sean) a un fils. Sean. Autiste. On est dans les années 60. L'autisme est mal connu. Les parents sont bouleversés, impuissants. Un long combat commence alors pour Judy qui...
Par
le 1 août 2011
5 j'aime
4