Ce long métrage se caractérise par sa non-linéarité. Le scénario a été écrit par une IA (textuelle, à base de prompt des réalisateurs, il y a 4 ans soit en 2019, avant le boom de ChatGPT et équivalent).
Il est intéressant de voir comment l'IA s'est nourrie des informations dont elle avait accès à l'époque et comment elle les a réarrangé, notamment sur le choix des scènes avec les personnages féminins comme masculins. Mais aussi comment l'IA fait d'un lapin ou d'un renard un personnage principal sans se questionner davantage, on accepte, à quoi bon tout intellectualiser. Les scènes se succèdent et c'est à chacun de la vivre comme il le souhaite.
Le film connaît plusieurs fins, on passe d'un personnage à un autre, d'une situation à une autre, parfois on y revient ! Parfois on sature de toutes ces informations ce qui est représenté à l'écran par du slow moshing très très étiré (Attention aux personnes photosensibles !). Heureusement l'humour et les clins d’œils des réalisateurs nous aident un peu pour passer à travers toutes ces scènes assez sombres.
Ça fait plaisir de voir un long-métrage qui s'offre cette liberté de ton, et de sortir de la norme.
Mais la question de la création se pose aussi, au début du projet en 2019 et se poursuit encore davantage aujourd'hui -> quelle place donner aux IA dans ce qui est de la création artistique et du divertissement ?