"The Eternal Evil of Asia" est probablement l'un des films les plus représentatifs de l'ère des Catégorie III, et plus globalement du cinéma populaire asiatique !
Assumant dès les premières minutes un postulat fantastique qui prendra des proportions démentielles au fur et à mesure que le film avance, "The Eternal Evil of Asia" est un mélange d'horreur, de comédie, de fantastique et d'érotisme "light" !
Bon, quand on est habitués à ce genre de propositions, pas de quoi grimper aux rideaux, mais le film parvient à se hisser un cran au dessus de nombreuses autres productions hong-kongaises des années 90 !
Car ici, les genres se mélangent dans une harmonie assez hallucinante ! On oscille facilement entre rires et moments plus chocs, et le film sait se montrer grave quand les enjeux se font pressants. Mais là où "The Eternal Evil of Asia" fait fort, c'est dans sa mise en scène très inspirée par Sam RAIMI et sa caméra surexcitée, offrant des plans en grands angles débullés absolument déments, en plus d'une direction artistique insistant sur cet aspect "urbain délabré" et sur les éclairages néons !
Bon, parfois ça fatigue un peu la rétine, surtout que le film ne prend pas trop la peine de se calmer, les séquences s'enchainant à toute allure ! Ainsi, le film est hyper divertissant et les 1h30 passent à une vitesse folle !
Au casting on retrouve le beau gosse Ben NG, inoubliable dans son rôle de violeur monstrueux de "Red to Kill" ! Toujours musclé tel un apollon, le réalisateur n'hésite pas à filmer son impressionnante musculature sous des éclairages criards ! De quoi faire plaisir aux demoiselles pour une fois ! Le film est d'ailleurs moins cruel envers la gente féminine que de nombreux films estampillés "Catégorie III".
"The Eternal Evil of Asia" n'est certainement pas le plus gros chocs que subiront de futurs cinéphiles déviants, et pourtant le film reste un excellent "Catégorie III" proposant quelques mises à mort bien bourrines (dont un massacre de famille en début de film !) et un climax complètement fou à base de sesque avec une entité démoniaque ! L'érotisme soft prend moins le pas sur l'intrigue que beaucoup de films dans le genre, un cocktail très bien équilibré entre horreur, comédie et scènes un peu plus chaudes donc !