Alors qu'elle effectue un entrainement de tennis, une jeune femme se blesse gravement en recevant une balle dans l’œil, à tel point qu'elle va probablement perdre la vue. La seule solution est de faire appel à un certain BlackJack, médecin de l'ombre qui accomplit des miracles contre de fortes sommes d'argent. Ce qu'il fait grâce à une nouvelle cornée, mais cette jeune femme a désormais d'étranges visions qui apparaissent dans son nouvel œil.
Réalisé la même année que House, Nobuhiko Obayashi s'attaque à un gros morceau en faisant une adaptation live d'un des plus célèbres mangas d'Osamu Tezuka, à savoir BlackJack, et nul autre que Jô Shishido pour incarner le médecin véreux. Au départ, c'est très particulier, car tout comme le personnage en papier, il la moitié du visage barrée d'une énorme cicatrice avec la partie supérieure maquillée en bleu ; c'est là qu'on se dit qu'on ne peut pas tout adapter en prises de vues réelle, malgré le talent de l'acteur. Au point qu'on peut voir dans les gros plans que le maquillage n'est pas toujours parfait...
Obayashi adapte une des histoires du manga, à savoir une femme qui voit dans son œil un homme que les autres ne voient pas, jusqu'à ce qu'elle le rencontre. On retrouve ça et là l'aspect fantastique cher au réalisateur de House, mais la forme est tellement proche d'un soap opéra, avec l'image cotonneuse de circonstance, que les scènes romantiques frisent quand même le nanar. Alors pour les fans de Tezuka, on retrouve ça et là quelques clins d'oeils bienvenus (le générique fait en animation, la présence de Pinoko, l'hopital qui porte le même nom que l'auteur...) mais le tout sonne tellement faux que c'en est risible. Mais je trouve que c'est à voir en tant que curiosité, et notamment le look improbable de Shishido.