The Dig Picture
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le 22 févr. 2023
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Avec ce film, je retrouve et redécouvre à la fois Steven Spielberg.
Je retrouve sa virtuosité technique et narrative, ce rythme qui vous enchaîne à la succession des émotions, ces images magnifiques en flux continu, parfois lent, parfois accéléré, jamais statique, qui font de son cinéma un art septième véritable, à mille lieux des téléfilms et des super-héros qui finiront par avoir sa peau.
Mais cette fois, Spielberg a aussi fait le pari périlleux et réussi du premier degré intégral. Il filme à l’horizon du cœur de son personnage principal, et, comme dirait Ford (John), « l’horizon, c’est l’essentiel ». Sa direction d’acteurs est parfaite, chacun se livrant à un difficile exercice de sincérité, sans artifice, à commencer par Michelle Williams, époustouflante en mère de famille torturée mais vaillante.
C’est pourquoi, à lire sur ce site certaines critiques particulièrement venimeuses, je ne peux m’empêcher de sourire et d’évoquer ma courte nouvelle, « L’adieu à Spielberg… », écrite au moment de son « West Side Story », que vous pouvez lire ici :
https://www.revuelepassemuraille.ch/ladieu-a-spielberg/
En conclusion, que Jésus soit sexy ou non, Spielberg reste Spielberg, le reste est de peu d’importance.
Créée
le 25 févr. 2023
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