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Encore une autobiographie cinématographique

Sans vouloir offenser quiconque, et surtout pas Spielberg, le gouffre de l’autobiographie est sûrement l’épanchement.
C’est cette nostalgie borgne qui en vient à allonger une histoire somme toute assez banale, bien qu’ayant le pouvoir de rassembler. Elle crée des moments de flottements, à cause desquels nous perdons ce qui aurait encore davantage être placé au centre du film : la cinéphile. Elle fait également oublier que ce film foisonne de grandes scènes. Un certain burlesque, faisant sourire et rire, se cache également deriere une histoire de divorce, porté par des personnages qui auraient pu être démasqués davantage. Puisque la nostalgie borgne dont il est question lisse, s’éloigne un regard adolescent qui se veut œil de cette autobiographie fictionalisée.

lebenodertheater
7

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le 4 mars 2023

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